5000 danseurs attendus à Lévis
Hit The Floor prendra son envol le 18 mai
L’une des plus prestigieuses compétitions de danse sur la planète débarque dans quelques jours à Lévis avec l’intention d’en mettre plein la vue et surtout l’ambition de développer un volet international pour attirer des danseurs de partout sur la planète.
Avec plus de 5000 danseurs et 27 000 passionnés qui fouleront le plancher du Centre des congrès de Lévis du 18 au 22 mai, Hit The Floor est « l’un des festivals de danse les plus importants au monde ».
Après deux annulations en raison de la pandémie, l’événement numéro un en termes de retombées économiques à Lévis avait fait un retour l’an dernier avec seulement trois mois pour se préparer.
Cette fois, les organisateurs ont eu toute une année pour construire cette 11e édition, rappelle le fondateur et directeur général de Hit The Floor, Nicolas Bégin.
« On retombe dans notre modèle d’affaires qui est axé sur la qualité. On passe du temps à développer notre événement. On travaille dans le détail, dans l’expérience, a-t-il rappelé. On peut s’attendre à beaucoup de calibre cette année. Je pense que les studios de danse ont recommencé beaucoup plus les entraînements. »
L’engouement pour cette compétition renommée est toujours bien vivant, comme en font foi les inscriptions, qui « se sont remplies en quatre heures », précise M. Bégin, rappelant au passage que « la liste d’attente est longue ».
Incontournable de la danse au Québec, l’événement mettra aussi à l’honneur des participants d’un océan à l’autre, puisque des troupes du Nouveau-brunswick et de la Colombie-britannique s’amènent.
VISÉE INTERNATIONALE
Un groupe du Mexique fera aussi compétition aux autres troupes de danse. Une initiative qui se veut « un test » afin d’avoir encore plus « de participants de l’international » dans le futur, a révélé Nicolas Bégin.
« On va voir après ça pour le transposer [avec d’autres pays] pour les prochaines années. »
Déjà, une trentaine de pays ont communiqué avec Hit The Floor. M. Bégin cite notamment des discussions avec de possibles participants du Japon.
« D’avoir des gens, par exemple du Japon, qui ont une culture différente en danse, qui viennent ici et qui participent à la compétition, ce serait un beau rêve. C’est juste les accompagner qui est un défi assez colossal. Ils ne connaissent pas l’endroit, ils ne connaissent pas la ville et ils veulent savoir à quoi s’attendre. »
CATÉGORIE IMPROVISATION
Parmi les nouveautés, notons l’ajout d’une catégorie improvisation dans laquelle les danseurs se présenteront sur scène sans connaître quel type de musique sera joué.
Il y aura aussi la présence du Rocket, un camion Red Bull auquel on a greffé un système de sons et de platine et décrit par Nicolas Bégin comme une « véritable boîte à surprises » pour les danseurs.