Le PQ réclame une directive claire sur l’interdiction du cellulaire en classe
Alors qu’une majorité d’enseignants sont en faveur de l’interdiction du cellulaire en classe, le Parti Québécois réclame une directive provinciale à ce chapitre.
Le député péquiste Pascal Bérubé estime qu’une « consigne claire » pour l’ensemble de la province faciliterait la vie des enseignants au quotidien.
Le cellulaire est « une source de distraction » et la gestion que doivent en faire les profs est souvent problématique, dit-il.
« Il y a des élèves qui vont tenir à le garder absolument, il y a des parents qui tiennent aussi à ce que leur enfant ait un téléphone. Si les règles sont claires partout, ça va faciliter le travail des enseignants, qui est déjà suffisamment chargé », affirme M. Bérubé.
Le député péquiste avait questionné le ministre de l’éducation, Bernard Drainville, à ce sujet lors de l’étude des crédits en éducation à l’assemblée nationale la semaine dernière. Plusieurs enseignants l’ont remercié par la suite d’avoir abordé la question, indique l’élu du PQ.
M. Bérubé estime que les résultats d’une enquête rendus publics vendredi – qui démontrent que 92 % des enseignants interrogés sont d’accord pour interdire le cellulaire en classe sauf dans le cadre d’activités pédagogiques – confirment « l’appui massif » des profs à une telle directive.
DRAINVILLE OUVERT
« Je trouve que c’est un geste simple que le ministre pourrait faire, qui va dans le sens de soutenir les enseignantes et enseignants. [...] La balle est dans son camp », dit-il.
Au cabinet du ministre de l’éducation, on s’est contenté vendredi de répéter que M. Drainville est « ouvert à réfléchir » à l’interdiction des cellulaires en classe, comme il l’avait fait la semaine dernière.
« La réflexion se poursuit », indique son attachée de presse, Florence Plourde.