Maxime Bernier se lance
Le chef du Parti populaire du Canada candidat dans une partielle manitobaine
Maxime Bernier a lancé hier sa campagne dans l’élection partielle de Portage-lisgar, au Manitoba, annonçant une guerre à la fois contre l’idéologie woke et contre le Parti conservateur de Pierre Poilievre.
« J’ai quitté le Parti conservateur pour une raison : je sais que si on ne se bat pas pour nos valeurs et notre culture, nous allons tout perdre », a lancé le chef du Parti populaire du Canada (PPC) à ses partisans.
Le choix de Portage-lisgar n’est pas un hasard : avec 22 % des appuis, il s’agit de la circonscription où le PPC a obtenu aux dernières élections son meilleur résultat ailleurs que dans la Beauce natale de son chef fondateur.
M. Bernier a assuré être le seul en mesure de lutter contre l’« hystérie climatique », le « culte de la diversité », l’« idéologie de genre » ou encore la « sexualisation des enfants ».
« Le culte wokiste démolit les piliers traditionnels de notre société et cherche à établir une vision tordue et profondément malade de l’avenir », a-t-il dit.
Dans cette circonscription bleu foncé, la bataille se déroulera non pas entre les conservateurs et les libéraux, mais entre les conservateurs de Pierre Poilievre et Maxime Bernier lui-même.
LES CONSERVATEURS DANS SA MIRE
C’est donc sans surprise qu’une large portion de son discours d’hier midi a tourné autour de l’incapacité du Parti conservateur du Canada (PCC) à lutter pour les valeurs « traditionnelles ».
« Ce n’est pas le Parti populaire qui divise le vote conservateur, au contraire, ce sont les conservateurs qui bougent toujours plus à gauche pour diviser le vote libéral », a-t-il dit.
Sous les applaudissements, M. Bernier a signifié que l’élection partielle à venir n’est « pas une occasion pour sortir Justin Trudeau », mais pour faire entrer « une nouvelle voix au Parlement ».