Nouvelle initiative en agrotourisme
Une plateforme pour visiter les producteurs locaux
Une nouvelle plateforme numérique propose de faire connaître les producteurs agroalimentaires du Québec.
Lancé mardi, ce nouvel outil regroupe une carte interactive, offrant la possibilité de faire des visites autonomes, ainsi que des offres exclusives.
En vente au coût de 46 $, le passeport gourmand Bonapp inclut 10 dégustations de produits du terroir chez 10 producteurs à découvrir parmi plus d’une quarantaine.
Il s’agit d’une initiative de deux entrepreneures, soit Sophie Tremblay-parent et Emmy Lapointe, fondatrices de l’entreprise Bon appétit Qc qui propulse la nouvelle plateforme.
UN SITE WEB SIMPLE
Dédiée à la promotion de l’agrotourisme, cette jeune entreprise propose des expériences uniques, mémorables et authentiques dans le monde du tourisme gourmand et de l’agrotourisme à travers différents projets, dont le passeport gourmand numérique.
« Ce n’est pas une application. C’est un site web qui a les mêmes caractéristiques qu’une application. Les gens sont un petit peu tannés de télécharger des applications. Nous avons choisi quelque chose de simple », a expliqué Mme Lapointe, cofondatrice.
« L’idée est venue d’elle-même puisque Sophie avait son entreprise en tours gourmands guidés, et moi j’avais mon entreprise en photographie culinaire. Toutes les deux, on voyait qu’il y avait un manque au niveau de la visibilité des producteurs », a ajouté Mme Lapointe.
SÉLECTION PERSONNALISÉE
Grâce au passeport, il est possible de faire une sélection personnalisée via une carte interactive, selon ses champs d’intérêt : vignobles, fromageries, distilleries, boulangeries, fermes, etc.
En cette année de lancement, le projet agrotouristique regroupe principalement des producteurs de l’est du Québec, en passant par le Bas-saint-laurent, la Gaspésie, Charlevoix, la Capitale-nationale, Chaudière-appalaches, le Saguenay–lacsaint-jean et la Côte-nord.
D’ici trois ans, Bonapp entend rassembler plusieurs centaines de producteurs partout en province.
« Les gens ne connaissent pas toujours leur existence, leur localisation exacte ou même ne savent pas qu’il est possible de se rendre sur place et de les visiter. On veut enlever cette barrière et mettre tous les producteurs en valeur via un outil très actuel et attrayant », ajoute Sophie Tremblay-parent, qui est cofondatrice également.