BIEN ENGAGÉE DANS LA DÉCARBONATION DE L’INDUSTRIE MARITIME
Les Assises québécoises du secteur maritime, présentées par la Société de développement économique du Saintlaurent (Sodes), ont été tenues les 9et10mai.
Dans le cadre de cet événement, un panel traitait du thème L’importance du changement de culture organisationnel pour atteindre les objectifs de décarbonation.
Nicole Trépanier, coprésidente du Groupe de travail sur la décarbonation de l’industrie maritime, en était l’une des trois participantes. Pour elle, il n’existe pas une seule réponse à l’enjeu majeur de réduction de moitié des émissions de carbone en 2050, comme le souhaite l’organisation maritime internationale. « Qu’on parle de déterminer plusieurs types de carburants à émissions neutres ou d’électrifier les navires, les solutions seront variées et elles concernent toute l’industrie. »
UN MOUVEMENT EN MARCHE
La spécialiste estime que les gouvernements du monde entier doivent d’abord marquer le pas de façon concertée en la matière. Un pareil alignement contribuera à ce que les producteurs de carburants de remplacement connaissent mieux ce qui est attendu. Ainsi, les armateurs pourront compter sur un meilleur approvisionnement.
De telles règles ne pourraient cependant pas s’appliquer universellement reconnaît-elle. « Certains proposent d’imposer une taxe carbone pour créer un fonds qui soutiendrait les pays incapables de suivre la norme afin de les amener à prendre un virage vert. » Nicole Trépanier se montre encouragée de voir toutes les parties prenantes engagées dans la quête de solutions. « La communauté des chercheurs vient d’ailleurs d’inviter l’industrie maritime à lui signifier ses besoins en vue d’atteindre la décarbonation. » st-laurent.org