Le Journal de Quebec

Bobrovsky intraitabl­e

Ses 32 arrêts permettent aux Panthers d’acculer les Hurricanes au mur

- Jbernierjd­m

Si les Panthers devaient se rendre jusqu’au bout dans ces séries éliminatoi­res, ils le devront en grande partie à la tenue magistrale de Sergei Bobrovsky.

Hier soir, dans un FLA Live Arena rarement aussi animé, le gardien de 34 ans a repoussé les 32 tirs auxquels il a fait face. Une soirée parfaite qui, jumelé au but inscrit par Sam Reinhart en supériorit­é numérique, a permis aux Panthers de l’emporter 1 à 0 et de prendre une sérieuse option sur cette finale de l’associatio­n de l’est qui les oppose aux Hurricanes de la Caroline.

En avant 3 à 0 dans cette confrontat­ion, les Floridiens ne sont plus qu’à une victoire d’atteindre la finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1996.

Bien qu’il n’y ait encore jamais eu plus d’un but d’écart dans cette série, les chances que les Hurricanes renversent la vapeur sont minces.

Au risque de se répéter, seulement quatre formations dans toute l’histoire de la LNH sont parvenues à combler pareil écart avant de remporter la série.

DANS LA TÊTE DES CANES

Si Sebastian Aho ne parle pas encore le russe, il devra s’empresser de l’apprendre puisqu’il risque de rencontrer Bobrovsky dans ses cauchemars.

Avec le bouclier, le bloqueur et même le masque, Aho a vu le gardien des Panthers le frustrer de toutes les façons inimaginab­les.

L’homme masqué de 34 ans semble également être entré dans la tête de tous les coéquipier­s du Finlandais. Pour donner une idée, à cinq contre cinq, les attaquants des Hurricanes n’ont pas touché la cible lors des dernières 349 min 10 s.

Bobrovsky a établi un record en repoussant 130 rondelles lors des trois premiers matchs de la ronde demi-finale ou finale d’associatio­n. L’ancienne marque de 125 appartenai­t à Johnny Bower des Maple Leafs. Marque qu’il avait établie en 1960 contre le Canadien.

En plus de ne rien donner, Bobrovsky a obtenu l’aide de ses coéquipier­s qui bloquent bien le centre du territoire. Rarement les Hurricanes ont-ils été en mesure de décocher des tirs avec possibilit­és de retour.

D’ailleurs, la troupe de Paul Maurice a passé beaucoup plus de temps à se défendre qu’à attaquer le filet de Frederik Andersen, qui retrouvait son poste après avoir été laissé de côté lors du deuxième match. Les Panthers n’ont décoché que deux tirs en troisième période et sept dans les 40 dernières minutes de jeu.

BARKOV BLESSÉ

Les Panthers sont parvenus à placer les Hurricanes dans les câbles même en étant privés des services d’aleksander Barkov pendant une bonne partie de la soirée. Le centre du premier trio floridien a été limité à six présences.

Il a quitté la rencontre avec un peu plus de sept minutes à faire en première période, à la suite d’une mise en échec en apparence anodine de Jack Drury.

Les Panthers ont annoncé que Barkov avait subi une blessure au bas du corps. Possibleme­nt à la hauteur des genoux.

Les Panthers auront l’occasion d’être la première équipe à se qualifier pour la finale, demain soir.

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PHOTO AFP Le gardien des Panthers, Sergei Bobrovsky, a été une fois de plus intraitabl­e, hier soir, contre les Hurricanes.
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