Un comité « bidon » sur les terrains de baseball
Équipe Priorité Québec dénonce l’inaction de la Ville
L’opposition d’équipe Priorité Québec (EPQ) affirme que le comité promis pour réfléchir à l’amélioration des terrains de baseball est « inexistant » et « bidon » et que la Ville de Québec sous-investit dans ces infrastructures, ce que dément l’administration Marchand.
Le conseiller Stevens Mélançon et le chef d’équipe Priorité Québec, Patrick Paquet, ont convoqué les médias hier sur un terrain de baseball du parc Henri-casault. M. Paquet a soutenu que le responsable des sports, membre associé au comité exécutif, Jean-françois Gosselin, s’est « traîné les pieds » depuis l’an dernier.
Il avait promis de mettre sur pied un comité pour réfléchir à l’entretien et au développement des infrastructures de baseball à Québec et d’y inclure des représentants d’associations. La capitale compte une cinquantaine de terrains.
DEUX RENCONTRES
Or, affirment les deux membres D’EPQ, rien ne s’est fait depuis l’an passé, excepté deux rencontres d’information auxquelles M. Gosselin n’assistait pas. « On dit qu’on va mettre les argents, on dit qu’on va créer un comité et qu’on va transformer des terrains.
Dans le fond, vous savez c’est quoi ? C’est une annonce bidon. On ne fait rien. On n’a pas formé le comité », a reproché M. Paquet.
INFORMATION DÉMENTIE
Cette information a été démentie par les deux élus responsables, M. Gosselin et Marie-pierre Boucher, qui affirment qu’au moins trois rencontres ont eu lieu, en plus de discussions informelles.
Si le comité n’est pas complet, c’est que certaines associations tardent à proposer un représentant pour y occuper un siège, a expliqué Mme Boucher.
« Il n’y a rien de bidon là-dedans », a appuyé le maire, Bruno Marchand.
M. Paquet déplore que les sommes investies pour l’entretien des terrains soient insuffisantes. Il faudrait selon lui injecter au minimum 1 M$ par an. Or, pour les cinq prochaines années, 4 M$ sont prévus et 2,5 M$ pour les cinq années suivantes. « C’est clair qu’on ne peut pas arriver avec ça. » Il appelle à la « volonté politique » pour hausser ces sommes.
Les sommes actuellement prévues au plan d’investissement sont suffisantes pour répondre aux besoins, selon Mme Boucher. « En 2023, c’est plus de 800 000 $ qu’on va mettre pour les terrains. Actuellement, il n’y a rien qui nous dit qu’on n’est pas en mesure de faire ce qu’on doit faire avec les sommes qui sont investies. »