Legault veut que l’information soit rendue publique « Rien à cacher » sur le référendum de 1995
AGENCE QMI | François Legault est d’accord avec la proposition du Parti Québécois de dévoiler les documents de l’enquête sur le référendum de 1995, mais il veut d’abord s’assurer de ce que le gouvernement a le droit de faire.
« Moi, je suis d’accord qu’on aille au fond du dossier. On n’a rien à cacher », a-t-il dit, hier, en réponse à la question d’un journaliste qui lui demandait son avis sur la proposition de
Paul St-pierre Plamondon de déclassifier toutes les informations obtenues dans le cadre de la commission Grenier, qui a enquêté en 2006 sur les activités d’option Canada, le camp du « Non », avant le référendum de 1995.
Le chef péquiste dit avoir reçu un avis juridique confirmant que le gouvernement a le pouvoir de déclassifier ces documents en adoptant une loi.
François Legault, lui, soutient qu’il faut d’abord examiner ce que le gouvernement a le droit de faire.
« Il faut évidemment parler avec le directeur général des élections, il faut regarder aussi les contraintes qu’a mises le commissaire Grenier », a affirmé le premier ministre du Québec.
« Mais moi, ce que je souhaite, c’est que toute l’information possible soit rendue publique ».
Paul St-pierre Plamondon a soutenu que le dévoilement de l’enquête sur le référendum de 1995 pourrait « changer l’avenir ».
LES AUTRES PARTIS
Selon lui, si le référendum de 1995 « a bel et bien eu lieu sous le signe de la fraude et des manoeuvres malhonnêtes », la légitimité de l’option souverainiste s’en trouverait renforcée.
Le Parti Québécois déposera aujourd’hui une motion pour demander à tous les partis de soutenir une loi qui demanderait de déclassifier les documents de la commission Grenier.
Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-dubois, a dit que son parti appuiera l’initiative du PQ.
Quant au chef intérimaire du Parti libéral du Québec, il n’a pas voulu se prononcer, prétextant qu’il veut d’abord voir le texte précis de la motion.