Le manque d’ambulanciers se fait ressentir
AGENCE QMI | La pénurie de maind’oeuvre a des impacts importants sur la couverture ambulancière dans l’est-duquébec, si bien que le nombre d’heures de rupture de service pour 2022-2023 est en hausse partout dans la région, selon des données obtenues par TVA Nouvelles.
Au Bas-st-laurent, plus de 562 heures de services non rendus ont été comptabilisées. On compte également 3436 heures de découverture ambulancières en Gaspésie, soit 1400 heures de plus que l’année précédente. La Côte-nord demeure la région la plus touchée avec 6691 heures de service non rendues, soit 2700 heures de plus que l’an dernier.
« Ce sont des chiffres qui sont à la hausse, qui sont très préoccupants », a dit le vice-président aux relations de travail de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec, Jérémie Landry.
La situation continue de se dégrader, selon les syndicats qui représentent les travailleurs du préhospitalier.
ÉPUISÉS
« Les quarts de travail ne sont pas comblés parce qu’il y a un manque de personnel. Il n’y a pas de paramédics à mettre dans les ambulances. Ça, c’est très inquiétant », a soutenu le vice-président de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, David Gagnon.
« Les paramédics sont dévoués corps et âme à faire du temps supplémentaire par-dessus temps supplémentaire, mais un moment donné, ça va avoir des limites. Les paramédics sont épuisés », a ajouté Jérémie Landry.
Un statut particulier est demandé pour l’est-du-québec, où M. Landry propose des primes pour régions éloignées, afin de faciliter le recrutement et la rétention des employés.