Le Journal de Quebec

Penser sécurité

sur les sentiers de vélo de montagne

- AMÉLIE DESCHÊNES Collaborat­ion spéciale

La saison de vélo de montagne connaît un démarrage hâtif. Déjà, les adeptes mettent au point leur vélo, apprivoise­nt les sentiers, retrouvent peu à peu leurs capacités physiques et assurent leur sécurité pour en profiter au maximum.

Après quelques mois passés sans pédaler, le corps a besoin d’une période d’adaptation. « Il n’est pas dans la même condition que lorsque la saison s’est terminée l’an passé », rappelle Christian Déry, directeur général d’empire 47.

La forme, l’agilité, les réflexes, l’endurance se retrouvent peu à peu le long des pistes de niveaux moins élevés.

Les sentiers et les modules ont probableme­nt aussi changé, en raison des conditions climatique­s, de l’entretien effectué et des améliorati­ons apportées. Mieux vaut les explorer, se les réappropri­er tranquille­ment et pratiquer quelques manoeuvres, avant de se lancer.

Le vélo n’est probableme­nt plus à son meilleur après la saison dernière et quelques mois de remisage. Une mise au point générale s’impose !

SUIVRE DES COURS

« Suivre une formation permet de partir sa pratique du bon pied, sans prendre de mauvais plis », selon M. Déry, en plus de « multiplier le degré de sécurité sur les sentiers par 100 ».

D’ailleurs, « les écoles de vélo de montagne sont de plus en plus populaires », constate Éric Gagnon, directeur du développem­ent et des opérations terrain aux Sentiers du Moulin, et pas seulement auprès des débutants. « Beaucoup de gens suivent des cours pour progresser et améliorer leur technique », dit-il. Au guidon d’un vélo à assistance électrique, plus lourd et requérant des aptitudes différente­s, suivre une formation n’est pas négligeabl­e.

PORTER DES PROTECTION­S

Depuis environ deux ans, M. Déry se réjouit de voir davantage de cyclistes porter des protection­s. Non seulement un casque et des gants, mais « dans des sentiers de niveaux avancé ou expert, avec des descentes rapides ou techniques, avec ou sans sauts et cassés, il est recommandé de porter des protège-genoux, des protège-coudes et même un casque intégral avec mentonnièr­e », souligne M. Gagnon.

Certains modèles possèdent une mentonnièr­e qui se range dans son sac à dos lors de l’ascension, puis s’installe facilement au sommet pour bénéficier d’une protection supplément­aire lors de la descente. Une protection dorsale, un plastron, ainsi que des bas dotés de protège-chevilles font aussi partie des équipement­s disponible­s.

RESPECTER SA PROGRESSIO­N

Pour ne pas se décourager et éviter les blessures, il est préférable de développer graduellem­ent ses aptitudes, d’apprendre à lire les sentiers et d’apprivoise­r l’adrénaline en commençant par des sentiers plus faciles, puis en gravissant les échelons à son rythme.

Vélo Québec conseille de « demeurer sur les sentiers et les modules qui correspond­ent à vos capacités. Vous êtes responsabl­e de vous informer sur les niveaux de difficulté et de choisir votre itinéraire en conséquenc­e ».

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Porter des équipement­s de sécurité peut éviter des blessures qui pourraient écourter la saison à la montagne.

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