Le conseiller Steeve Verret nie tout geste violent
Le conseiller de l’équipe du maire Marchand, Steeve Verret, nie avoir causé une altercation physique avec un conseiller de l’opposition, après une séance du conseil municipal à Québec.
Le conseiller de la deuxième opposition Stevens Mélançon a accusé M. Verret d’avoir haussé le ton, de lui avoir « foncé » dessus et d’avoir eu un contact physique, de poitrine à poitrine avec lui. M. Mélançon considère qu’il s’agit d’« intimidation ».
« Je veux être très clair : il n’y a pas eu de violence physique de ma part. En aucun cas », a écrit le conseiller Verret dans sa page Facebook professionnelle, jeudi soir. Il relance plutôt la balle à Stevens Mélançon à qui il reproche des gestes intimidants.
« Lors de discussions avec mon amie et collègue Bianca Dussault, j’ai compris rapidement que les tentatives d’intimidation et les allusions à son égards [sic] faites par M. Mélançon l’affectaient grandement. Il se servait d’une situation extrêmement personnelle impliquant la famille de Mme Dussault pour lui passer des messages sur les réseaux sociaux. »
Selon M. Verret, il y a eu « joute verbale, mais aucun contact physique ». « Je me suis permis de faire un rappel en toute civilité à M. Mélançon qui a rapidement compris la gravité de ses gestes, mais qui a haussé le ton. Je ne l’ai jamais touché. »
EXCUSES DEMANDÉES
M. Verret demande maintenant à M. Mélançon de présenter des excuses.
Toute cette saga a mené à la dénonciation d’un « climat toxique » à l’hôtel de Ville par la conseillère Alicia Despins, de la première opposition.