D’incendie criminel à scène de meurtre dans une maison
La police attend les résultats de l’autopsie concernant le décès de la femme
L’incendie criminel qui a fait un décès dans le secteur de Loretteville dimanche est désormais traité comme un homicide par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Vers 2 h 30, dans la nuit de samedi à dimanche, une femme dans la quarantaine a péri dans un brasier qui aurait pris naissance dans le sous-sol de sa maison jumelée du boulevard Johnny-parent.
Dès lors, l’enquête a été transférée à la police par le Service de protection contre l’incendie de Québec.
Une enquête pour incendie criminel a été ouverte. Hier, le SPVQ a annoncé qu’il s’agissait maintenant d’un dossier de meurtre.
« Considérant l’ensemble des informations recueillies sur la scène, l’enquête tend à démontrer que Mme Joëlle Lapointe, 42 ans, aurait été victime d’un homicide », explique David Poitras, porte-parole du SPVQ.
Aucun suspect n’est dans la mire du corps de police à l’heure qu’il est.
La police demande l’aide de la population pour trouver des indices qui permettraient de faire avancer l’enquête.
UNE AUTOPSIE
Pour l’instant, les policiers ne sont toutefois pas en mesure d’expliquer ce qui aurait causé la mort de la propriétaire du jumelé.
Questionné pour savoir si des traces de violence avaient été trouvées sur le corps de la victime ou dans le bâtiment, le sergent Poitras n’a pas voulu s’avancer.
« On attend le résultat de l’autopsie avant de se prononcer sur ce qui aurait causé sa mort. »
Le SPVQ n’est toujours pas en mesure de confirmer si cet événement tragique est lié à la guerre des stupéfiants qui est sur toutes les lèvres dans la région de Québec depuis quelques jours.
CONSTERNATION
Carl d’anjou, qui considérait Joëlle Lapointe comme sa meilleure amie, s’est dit « consterné » après avoir appris qu’elle aurait finalement été victime d’un meurtre.
« C’était une fille extrêmement gentille et positive. Elle avait le coeur sur la main. Elle m’a trouvé un emploi formidable encore tout dernièrement… merci encore Joëlle », souligne-t-il avec émotion.
M. d’anjou et les proches de la quarantenaire originaire de Septîles, sur la Côte-nord, ne « voient vraiment pas qui aurait pu lui vouloir du mal ».