Marchand veut rendre publique la vidéo de l’altercation
Les images ne montreraient pas de violence physique entre les conseillers, dit-il
Le maire de Québec veut rendre publiques les images des caméras de surveillance qui ont capté l’altercation entre deux conseillers à l’hôtel de ville, et qui ne montreraient pas de « coup de torse », contrairement à ce que prétend un élu de l’opposition.
La saga du « coup de torse » se poursuit à l’hôtel de ville de Québec. Des membres du cabinet Marchand ont visionné les bandes vidéo des caméras de surveillance, qui ont capté l’altercation entre le conseiller de l’équipe du maire Steeve Verret et le conseiller de la deuxième opposition Stevens Mélançon, le 6 février dernier, après la séance du conseil municipal.
Bruno Marchand doit les regarder aujourd’hui, mais selon ce qui lui a été relaté, « les propos qui ont été rapportés, c’est pas ça qu’on voit sur les bandes ». M. Mélançon avait affirmé que M. Verret avait « foncé » sur lui, et qu’il lui avait donné un coup de poitrine.
« Ce que je souhaite, c’est qu’elles soient rendues publiques, si c’est possible – on va voir les contraintes légales, a dit le maire. Si c’est pas possible, [je veux] que les journa- listes puissent les voir pour rapporter au public de façon neutre ce qu’ils voient. »
PLAINTE
Hier, Steeve Verret a porté plainte à la Commission municipale du Québec pour atteinte à sa réputation envers M. Mélançon et Alicia Despins. Cette dernière, élue de l’opposition officielle, avait rapporté la querelle dans les médias.
« On ne peut pas avoir des altercations, presque des batailles – on en est presque venus aux poings – dans les couloirs de l’hôtel de ville. Je pense que ça va trop loin », avait affirmé Mme Despins, spécifiant qu’elle n’avait pas ellemême été témoin de la prise de bec.
MARCHAND APPUIE VERRET
M. Marchand appuie la démarche de M. Verret, qui se sent « lésé ».
« Je comprends M. Verret. Si on l’accuse d’avoir posé des actions qu’il n’a pas posées, il a le droit de se défendre. »
Si les bandes montrent bel et bien qu’il n’y a pas eu de coup porté, les élus qui ont prétendu le contraire devront « se regarder dans le miroir », estime le maire. « Il y a des élus qu’on va devoir entendre sur comment ils se positionnent maintenant. »