Le Journal de Quebec

Une première en 41 ans ?

Les hommes d’éric Veilleux sont présenteme­nt au 17e rang de la LHJMQ sur 18 équipes

- Kevin.dube@quebecorme­dia.com

Un an après avoir remporté un premier championna­t des séries éliminatoi­res dans la LHJMQ en 47 ans, les Remparts de Québec se voient menacés de rater le bal printanier pour la première fois depuis la saison 1982-1983.

Lors de cette saison, les Remparts rataient les séries pour la deuxième fois d’affilée, et ce n’est plus jamais arrivé par la suite. Il faut dire que les Diables rouges sont partis en 1985, et ce, jusqu’à leur renaissanc­e en 1997.

Pour la petite histoire, entre-temps, les Harfangs de Beauport ont raté les séries à trois occasions, soit lors des saisons 19901991, 1991-1992 et 1992-1993.

TRADITION GAGNANTE

Bref, il y a 41 ans qu’une équipe des Remparts n’a pas raté les éliminatoi­res. Les hommes de l’entraîneur-chef Éric Veilleux sont présenteme­nt au 17e rang de la LHJMQ, sur 18 formations, avec un total de 42 points, à égalité avec les Sea Dogs de Saint-jean, qui détiennent présenteme­nt la dernière place donnant droit aux séries. Ces derniers ont joué autant de matchs que les Remparts (57), mais les devancent puisqu’ils ont remporté plus de matchs en temps régulier ou en prolongati­on (19 contre 17 pour Québec).

Tout le monde est au courant, à l’interne.

« Oui, on est au courant et c’est notre objectif commun. On veut garder cette tradition gagnante », assure Julien Béland.

« Je pense à ça à chaque match qu’on joue, ajoute le vétéran Daniel Agostino, membre de l’équipe championne de la saison dernière. L’an dernier, on a été la meilleure équipe que les Remparts ont eue et je n’ai pas envie qu’on s’en souvienne comme de la pire. Je le répète à chaque match et j’essaie d’utiliser ça comme une motivation. »

UN MATCH À LA FOIS

L’entraîneur Veilleux quant à lui ne se laisse pas émouvoir par la possibilit­é que les Remparts entrent dans l’histoire de la concession pour les mauvaises raisons.

« On ne commencera pas à s’attarder à ce que tout le monde pense. Ça, ce sont des histoires pour vous [les médias]. Nous, on a 11 matchs à jouer et il faut s’assurer de bien jouer pour se donner des chances de gagner chaque match. On verra pour la suite. »

DÉVELOPPER EN GAGNANT

Les Remparts sont dans une situation particuliè­re. D’un côté, ils sont à l’an 1 de leur cycle et dans la période axée sur le développem­ent des jeunes. De l’autre, ils se doivent de trouver des façons de gagner pour atteindre leur objectif. Pour Veilleux, l’un ne va pas nécessaire­ment sans l’autre.

« Même si on était à l’an 2 ou 3, ça ne change rien. L’important, c’est de la façon que tu joues. Que tu aies une équipe plus forte, si tu joues mal, mais gagnes 4 à 1, on ne se pétera pas les bretelles, on ne gonflera pas des balounes et on ne se fera pas de gâteaux. Je vais leur dire qu’on n’a pas bien joué et qu’on a été chanceux de gagner. »

 ?? PHOTO FOURNIE PAR JONATHAN ROY, REMPARTS DE QUÉBEC. ?? L’attaquant des Remparts, Xavier Lebel (no 9), devant les joueurs des Mooseheads de Halifax, Antoine Fontaine (no 89) et Owen Phillips (no 26), lors du match de dimanche.
PHOTO FOURNIE PAR JONATHAN ROY, REMPARTS DE QUÉBEC. L’attaquant des Remparts, Xavier Lebel (no 9), devant les joueurs des Mooseheads de Halifax, Antoine Fontaine (no 89) et Owen Phillips (no 26), lors du match de dimanche.
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