Démolition imminente du bar Kirouac
Un projet de 28 logements sociaux y verra le jour
La Ville de Québec vient d’accorder un contrat de 57 000 $ pour la démolition du bar Kirouac, dans le quartier Saint-sauveur, en vue de réaliser un projet de 28 logements sociaux sur ce terrain.
C’est du moins ce qu’on peut lire dans le Système électronique d’appel d’offres (SEAO) du gouvernement du Québec. Le contrat de gré à gré a été conclu la semaine dernière avec C.F.G Construction.
La démolition doit avoir lieu vers la mi-mars et s’étaler sur trois semaines. « S’ensuivra une étude environnementale des sols dont les conclusions sont attendues à la fin du printemps », a fait savoir Jean-pascal Lavoie, porte-parole de la Municipalité.
Comme annoncé en mai 2022 par la Ville de Québec, par la coopérative d’habitation des Jardins d’alchémilles et par le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-sauveur (CCCQSS), un projet de 28 unités de logement social, sur trois ou quatre étages, doit voir le jour sur ce terrain d’ici 2025.
Au CCCQSS, on a fait savoir hier au Journal que le montage financier du projet n’est pas encore terminé. On attend des confirmations du gouvernement du Québec avant de pouvoir faire une annonce.
À la Ville de Québec, M. Lavoie a ajouté que « le projet de Coopérative d’habitation Les Jardins d’alchémilles suit son cours et a été retenu au Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’habitation du Québec (SHQ) et des Fonds fiscalisés Desjardins ».
TAUX D’INOCCUPATION TRÈS BAS
Le Kirouac, réputé pour ses soirées karaoké et pour une éclosion de COVID en ses murs en 2020, a définitivement fermé ses portes en décembre 2021. Après avoir entamé des procédures d’expropriation, la Ville a finalement acquis l’immeuble et le terrain pour environ 600 000 $.
Autrefois, l’immeuble situé au carrefour des rues Kirouac, Saint-luc et de l’aqueduc, avait été occupé par une taverne ainsi que la défunte Brasserie L’enjeu.
À Québec, les besoins en logements abordables en Basse-ville sont criants. Le taux d’inoccupation y tourne autour de 0,7 %, ce qui est loin des 3 % synonymes d’un marché équilibré.