Une centaine d’armes saisies à Gatineau
Plus gros coup de filet des douanes ces dernières années
AGENCE QMI | L’agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a réussi à mettre la main sur près d’une centaine d’armes et des munitions qui étaient entreposées dans une résidence de Gatineau, en Outaouais, après avoir suivi la trace d’un silencieux qui était importé au pays.
Au Québec, il s’agit de la saisie la plus importante réalisée au cours des dernières années par les services frontaliers, a confirmé en point de presse Tony Dos Santos, directeur adjoint des enquêtes criminelles à L’ASFC, région du Québec.
Une perquisition avait été exécutée le 6 février dernier dans une propriété du quartier le Versant, où les agents du service frontalier se sont rendus avec le Service de police de la Ville de Gatineau.
Sur place, ils ont retrouvé pas moins de 61 armes à feu, 13 armes prohibées, 22 armes à air comprimé, 6 silencieux et 6 chargeurs à haute capacité ainsi que des munitions.
Les autorités se sont retrouvées sur la trace de cette résidence après l’interception d’un silencieux dans un colis attrapé aux opérations commerciales de l’aéroport Pearson de Toronto.
L’importation du silencieux aurait été faite de Chine, selon M. Dos Santos.
Les recherches ont permis d’identifier que l’importateur était originaire de Gatineau et qu’il était relié à des saisies douanières antérieures pour des armes prohibées.
L’homme de 62 ans a donc été arrêté et remis en liberté alors que l’enquête et l’analyse des marchandises saisies se poursuivent.
Des accusations devraient vraisemblablement être déposées par le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) à la fin de l’enquête.
INTENTION INCONNUE
Hier, il était impossible pour L’ASFC d’indiquer les intentions du Gatinois derrière la possession de ces armes, notamment s’il est collectionneur, chasseur ou s’il comptait les mettre en vente.
« Toutes les hypothèses sont bonnes à ce moment-ci », a précisé M. Dos Santos.
Si l’identification et le traçage des armes sont en cours, certaines d’entre elles ont déjà été identifiées comme provenant de manufacturiers commerciaux, notamment des États-unis.