Enfin un petit répit pour le Canadien
C’est une semaine assez mouvementée que vit le Canadien.
La victoire de mardi contre les Coyotes a fait le plus grand bien au moral du groupe. Ça faisait changement de voir des sourires sur les visages des joueurs après le match.
Toute l’équipe peut dire un gros merci à Samuel Montembeault, qui a encore une fois été excellent. C’est surtout grâce à lui si le CH est parvenu à arrêter à cinq sa série de défaites.
Même si c’était loin d’être une performance parfaite, la victoire fait foi de tout dans le sport professionnel. Alors que les résultats positifs se font plutôt rares depuis un certain temps, Martin St-louis a affirmé plus tôt cette semaine que le CH connaissait dernièrement ses meilleurs moments de la saison.
Cette déclaration a fait sursauter beaucoup de monde, moi le premier. Ce genre de commentaire est une pilule difficile à avaler pour les partisans et je les comprends. Je pense que Martin va apprendre de ça.
Il a toutefois raison sur un point : le Tricolore a effectivement amélioré certains aspects de leur jeu pendant leur séquence de revers. Ils ont entre autres réussi à diminuer le nombre de tirs et de chances de marquer de leurs adversaires. Mais comme les gens s’attendaient à plus de victoires, ils ont été surpris d’entendre ça de la bouche de St-louis.
MERCI POUR LA TRANSPARENCE
Par contre, il ne faut jamais oublier que l’équipe est en reconstruction et que le contexte est difficile pour tout le monde impliqué, particulièrement les vétérans. Les jeunes l’acceptent mieux parce qu’ils essaient de s’établir dans la Ligue nationale.
Les joueurs expérimentés, eux, pensent davantage au but ultime : gagner la coupe Stanley. Mais peu importe l’âge, chacun a sa fierté personnelle.
J’ai aimé la transparence de Stlouis, qui a avoué après la victoire contre les Coyotes que son équipe n’avait pas disputé un bon match et qu’elle ne méritait pas de gagner.
D’ailleurs, j’étais déçu pour André Tourigny. Son club aurait dû l’emporter puisqu’il a mieux joué que le Canadien et qu’il a contrôlé le match du début à la fin. Ça s’est joué devant le filet. Si Montembeault avait été à la place de Connor Ingram, le résultat aurait sans doute été inversé.
L’ambiance doit être vraiment lourde dans le vestiaire des Coyotes, qui traversent une série de 13 défaites. Comme à Montréal, il faut absolument commencer à implanter une culture gagnante en Arizona. Chaque défaite doit faire mal. C’est ce qui est le plus compliqué dans un processus de reconstruction.
Aussi, au-delà de s’occuper de chaque individu, ce qui est primordial, il faut également instaurer un concept d’équipe dans un sport collectif comme le hockey.
ÇA VA BOUGER BIENTÔT
Dans un autre sujet, je m’attends à ce que ça commence à bouger au cours des prochains jours avec la date limite des transactions qui approche à grands pas.
Le directeur général du CH, Kent Hughes, procédera-t-il à des échanges prometteurs pour l’avenir ? Je n’en ai aucune idée, mais une chose est certaine : il y aura du mouvement un peu partout dans la ligue à partir de lundi.
Les équipes de tête ont cependant un gros handicap : elles n’ont pas beaucoup d’espace sur leur masse salariale. Cette contrainte complique les négociations. Les DG doivent donc user de créativité pour parvenir à conclure des transactions.
Ce sera assurément intéressant à suivre dans les prochains jours.