Le Journal de Quebec

Sur les traces de Julia Roberts

Ellie Baker a décroché un rôle dans Pretty Woman

- BRUNO LAPOINTE

Marcher dans les pas de Julia Roberts n’a rien d’une mince affaire. Parlez-en à Ellie Baker, une jeune Américaine ayant décroché son premier contrat profession­nel avec le rôle-titre de la comédie musicale Pretty Woman. « La pression est irréelle », souffle-t-elle.

Le personnage de Vivian Ward a marqué l’imaginaire grâce au film Pretty Woman, lancé il y a près de 25 ans. C’est d’ailleurs ce projet qui a propulsé l’étoile de Julia Roberts au plus haut des firmaments d’hollywood, d’où elle n’est jamais redescendu­e.

Ça, Ellie Baker le sait très bien. Certes, la jeune femme de 26 ans n’a pas connu l’effervesce­nce causée par le film à sa sortie. Mais elle n’est pas pour autant étrangère à l’ampleur du phénomène.

« Ma mère est une grande fan de Julia Roberts, alors j’ai vu le film très souvent ! Mais j’ai voulu me le sortir de l’esprit le plus possible avant de commencer à travailler sur Pretty Woman », avance-t-elle.

Et pourquoi donc ? « Le plus grand danger dans ce projet, c’est de jouer Julia Roberts qui incarne un personnage sur scène. Je ne suis pas Julia Roberts et ce qu’elle a fait dans le film est complèteme­nt iconique. Alors je dois trouver une manière de devenir Vivian Ward moi-même, de proposer ma version du personnage », indique la chanteuse en entretien au Journal depuis Boston.

CLASSIQUE REVISITÉ

La troupe de Pretty Woman s’y produit cette semaine avant de mettre le cap vers Montréal, où le spectacle tiendra l’affiche à compter de mardi.

On y revisitera donc les grandes lignes du film de Gerry Marshall, où une jeune prostituée sans le sou voit sa vie transformé­e en conte de fées lorsqu’un riche homme d’affaires s’éprend d’elle. Mais ce récit a été passé à travers le prisme de Bryan Adams et Jim Vallance pour en faire une comédie musicale en bonne et due forme.

Certaines scènes ont également été adaptées, tantôt pour mieux les transposer sur scène, tantôt pour en actualiser la teneur et le propos.

Et le résultat représente le meilleur des deux mondes, selon Ellie Baker.

« Les gens aiment se faire raconter des histoires qu’ils connaissen­t déjà, mais ils aiment aussi les redécouvri­r sous un autre jour ; on le voit quand un roman est adapté au cinéma et que les lecteurs se précipiten­t pour le voir, opine-telle. Dans le cas de Pretty Woman, le récit est porté à un autre niveau avec la musique et les chansons ; Bryan Adams et Jim Vallance ont su capter l’essence du film avec des airs rock intemporel­s, ».

Car oui, le récit demeure intemporel, résonnant toujours autant en 2024 qu’à l’époque.

« Dans le fond, Pretty Woman c’est l’histoire d’une femme qui s’émancipe, qui trouve sa voie et sa force malgré le jugement des autres. Et ça, ça ne cessera jamais d’être pertinent », insiste Ellie Baker.

La comédie musicale Pretty Woman sera présentée du 5 au 10 mars à la Salle Wilfrid-pelletier de la Place des Arts de Montréal. Les représenta­tions sont en anglais.

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PHOTO TIRÉE D’INSTAGRAM @THEELLIEBA­KER Ellie Baker s’amène à Montréal pour Pretty Woman.

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