Le chien d’assistance Ouzo fait l’unanimité
Un labernois de 3 ans agira à titre d’assistant à la réadaptation auprès d’enfants et d’adolescents
L’IRDPQ a accueilli, en novembre, un tout nouveau thérapeute qui ne passe pas inaperçu. Docile, enjoué et se déplaçant à quatre pattes, Ouzo, un nouveau chien thérapeute, fait déjà l’unanimité auprès de ses collègues et patients.
En compagnie de son maître-chien Marie-chantal Picard, Ouzo travaille tous les jours de la semaine auprès des enfants et des adolescents à l’institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ).
Son mandat : se faire flatter, jouer, se promener ou simplement être présent lors de moments plus difficiles pour la clientèle.
Ouzo a assurément déniché un emploi de rêve. Le labernois de 3 ans peut aider un patient avec des problèmes de langage en répondant à ses directives, l’assister dans ses déplacements ou lui fournir un soutien psychologique par sa simple présence.
« On a besoin qu’il soit solide pour qu’il puisse rattraper un enfant s’il y a une perte d’équilibre », cite en exemple Mme Picard, qui est également ergothérapeute.
Ouzo semble faire la différence dans le succès des thérapies.
« Les progrès sont plus rapides. Sa présence fait en sorte que l’enfant focusse vraiment sur le chien », poursuit Mme Picard.
Alexie Canac-marquis, 13 ans, a bénéficié d’un chien de thérapie vers l’âge de 6 ans. Elle souffre d’hémiparésie, une paralysie qui peut atteindre le côté droit ou gauche du corps.
« Il m’aidait beaucoup à prendre confiance en moi. C’était mon gros toutou », lance-t-elle.
UN MOTIVATEUR
Sa mère, Amélie Légaré, confirme qu’un chien de thérapie a fait la différence.
« Elle était définitivement plus motivée à faire sa thérapie quand ça impliquait Gumbo [un autre chien de thérapie] », faitelle valoir.
Ouzo est le quatrième chien d’assistance à L’IRDPQ. Mireille Ouellet, directrice adjointe pour le volet jeunesse à L’IRDPQ, estime qu’ils font partie du succès dans le cheminement d’un patient.
« En réadaptation, ça devient un incontournable parce qu’on voit le bienfait que ça fait pour la clientèle jeunesse », explique-t-elle.
Le coût d’achat d’ouzo, formé par Mira, était de 35 000 $. C’est la Fondation Élan qui a permis son acquisition. Il verra, annuellement, environ 500 patients à raison d’environ trois thérapies par jour.
« Quand on considère l’investissement, ça peut sembler étonnant. Avec des équipements en réadaptation, on se pose rarement la question, on sait que ça vaut la peine [...] », observe Annie Gagnon, directrice générale de la Fondation Élan.