La consultation en ligne est « probante », juge le ministre Julien
Malgré les critiques, le ministre responsable de la Capitale-nationale, Jonatan Julien, croit fermement en la valeur « probante » de la consultation sur la mobilité dans la grande région de Québec lancée mardi par son gouvernement.
Dès l’ouverture de la consultation en ligne sur les enjeux de mobilité dans les régions de la Capitale-nationale et de la Chaudière-appalaches, les internautes ont été nombreux à se rendre compte qu’il est possible de remplir le questionnaire plusieurs fois.
Des experts universitaires en transport consultés par Le Journal ont également déploré, à l’instar des partis d’opposition, le manque de rigueur d’une pareille consultation.
« Je suis toujours surpris, moi, qu’on dise qu’une consultation n’est pas probante », a commenté hier le ministre Julien, en marge d’une annonce sur un autre sujet.
« Les gens répondent bien et en grand nombre », a fait valoir le ministre Julien, alors que pas moins de 45 000 questionnaires avaient été remplis, jusque-là.
Rappelons que les citoyens ont jusqu’au 22 mars pour participer à la consultation.
En parallèle à ce questionnaire, la firme SOM, qui a obtenu un contrat de 35 000 $, mènera aussi un sondage sur la mobilité, a rappelé le ministre.
« On a multiplié en fin de compte les méthodes, justement pour balancer le volet plus scientifique et le volet plus citoyen, qui veut se prononcer sans être dans un groupe précis », a-t-il expliqué.
Le ministre Julien n’a pas voulu répondre aux critiques formulées par les maires de Québec et de Lévis, Bruno Marchand et Gilles Lehouillier, à propos de la consultation sur la mobilité.
À TEMPS POUR CDPQ INFRA ?
Selon lui, CDPQ Infra, à qui le gouvernement a confié le mandat de proposer des solutions pour améliorer la mobilité dans la grande région de Québec, « a toujours su » que le gouvernement allait mener sa propre consultation sur ces mêmes enjeux.
M. Julien ne pouvait toutefois pas indiquer avec certitude si les résultats de la consultation en ligne du gouvernement et du sondage SOM seront obtenus assez tôt pour permettre à CDPQ Infra de le considérer dans sa réflexion, qui doit être complétée d’ici le mois de juin.