Le Journal de Quebec

Le travail pour vaincrel’anxiété Léopold Lafontaine trouve un juste équilibre dans

Sorcières

- SARAH-ÉMILIE NAULT

Si la série Sorcières fait naître inquiétude­s chez les téléspecta­teurs, elle a plutôt l’effet inverse sur Léopold Lafontaine. Souffrant d’anxiété, l’interprète du jeune Alistair confie trouver son équilibre dans le jeu.

« Le travail, ça m’enlève du poids sur les épaules. Ça fait du bien, ça me fait penser à d’autres affaires », explique le comédien âgé de 13 ans.

Le fait que son personnage dans la série soit un garçon introverti et solitaire lui demande d’ailleurs de jouer tout en retenue, lui qui se décrit comme un extraverti dans la vie de tous les jours.

DÉFI

Le plus grand défi venant avec ce premier rôle à la télévision ? Comprendre les motivation­s et les tourments intérieurs d’alistair Labonté, ce jeune garçon solitaire, fils de Marie-joanne Boucher (Beth), qui souffre d’anorexie.

« Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui combattait ce genre de problème alimentair­e. J’ai fait un peu de recherche sur les personnes qui font de l’anorexie, pour connaître les symptômes, la dégradatio­n. Cela m’a aidé à comprendre pourquoi il était comme ça et ce qu’il vivait », explique Léopold Lafontaine.

Les discussion­s avec son coach de jeu lui ont également permis d’explorer comment aborder le personnage d’alistair dans la série de TVA.

« C’est un personnage qui a de grandes scènes. Comme je suis très anxieux dans la vie, le fait qu’il soit si différent de moi m’aide à séparer mon personnage de moi », raconte le comédien montréalai­s qui étudie en deuxième secondaire. Jouer fort, pleurer et faire des crises (car Alistair finit par craquer) est facile pour le jeune homme qui a la bougeotte dans le quotidien. Car en plus de jouer, il chante et il danse.

LE CÔTÉ ARTISTIQUE EN HÉRITAGE

On a pu être témoin de ses talents de chanteur et de danseur dans les comédies musicales La famille Addams, La mélodie du bonheur et dans le spectacle multidisci­plinaire Jusqu’à ce qu’on meure .Ilaaussi participé à deux vidéoclips de sa maman, l’auteur-compositri­ce-interprète Marie-pierre Arthur. Son père est, quant à lui, François Lafontaine, du groupe Karkwa.

« Je n’ai pas vraiment suivi de cours de chant. Je tiens ça de mes parents, le côté artistique. Ils m’ont trimballé en tournée et j’ai beaucoup appris. J’ai toujours aimé la route, être backstage, voir comment tout ça marche », raconte le jeune artiste qui considère que la danse « fait sortir le méchant ».

Son rêve ? Continuer de jouer et, pourquoi pas, aller tenter sa chance aux États-unis.

« J’aimerais me trouver une agente aux États-unis, tout en gardant celle que j’ai ici. Je souhaite essayer plein d’affaires. Faire des séries et des films là-bas et ici. Je vais toujours vouloir revenir au Québec, ça, c’est certain », dit-il.

La deuxième saison de Sorcières vient tout juste d’être confirmée par TVA. On pourra revoir Léopold Lafontaine dans La famille Addams à Québec, en décembre, et dans un court-métrage à venir.

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