Des liens forts à honorer
L’ancien premier ministre canadien était toujours très attaché à l’université Laval
Tout au long de sa vie, l’ancien premier ministre Brian Mulroney est resté profondément attaché à son alma mater, l’université Laval, où il s’est impliqué activement au cours des dernières années.
L’université Laval avait d’ailleurs annoncé il y a deux ans qu’un nouveau pavillon porterait son nom, afin de souligner son leadership sur la scène internationale et son engagement envers l’établissement, où il a obtenu son diplôme de la Faculté de droit en 1963.
« Il a toujours été tellement fier de son université, affirme la rectrice, Sophie D’amours. Il parlait de ses années à l’université Laval comme étant ses golden years, des années en or, et c’était tellement senti. »
L’ancien premier ministre avait conservé et entretenu « une complicité et un lien indéfectible » avec plusieurs confrères de la promotion 1963, considérés comme sa « deuxième famille ».
Ils se réunissaient encore à l’occasion jusqu’à tout récemment, indique Mme D’amours, qui a été touchée par son engagement envers son alma mater, où il s’est notamment impliqué dans trois campagnes de financement.
Il a particulièrement été investi dans la dernière qu’il a présidée en 2022. « Il a participé à plusieurs événements, il a investi de son temps et de son énergie. C’était un diplômé remarquable et reconnaissant », dit-elle.
M. Mulroney avait fait un don de 1 M$ à la Faculté de droit il y a deux ans.
UN PAVILLON À SON NOM
Pour honorer sa « carrière remarquable » et son engagement, l’université Laval avait d’ailleurs déjà annoncé qu’un nouveau pavillon porterait son nom.
Le Carrefour international Brianmulroney abritera entre autres l’école supérieure d’études internationales, où seront formés « les diplomates de demain ». La construction du bâtiment débutera en 2025.
« IMPACT MAJEUR »
« M. Mulroney a été souvent identifié comme étant un premier ministre qui a eu un impact majeur à l’international, il a posé des gestes courageux. Le poids de son influence a été beaucoup plus grand que le poids du Canada dans le monde », affirme Mme D’amours.
« Il souhaitait tellement que les Québécois, les francophones, puissent jouer un rôle plus important à l’international et au Canada », ajoute-t-elle.
Brian Mulroney a par ailleurs reçu un doctorat honoris causa de l’université Laval en 2007 pour l’ensemble de sa carrière et sa contribution exceptionnelle à la société.