Changement de sexe : nous devons freiner !
Imaginez que vous êtes le père ou la mère d’un mineur.
Votre enfant est confus, isolé, souffre de troubles alimentaires, subit moqueries et intimidation à l’école, n’aime pas son apparence.
Ce sont surtout de jeunes filles maintenant. Un beau jour, elle vient vous voir : « Papa, maman, je veux changer de sexe. »
Leur nombre augmente de façon exponentielle.
À TOUTE VITESSE
Parce que vous l’aimez, vous l’écoutez, vous ne criez pas, vous essayez de ne pas la juger.
Vous voudriez aussi, j’imagine, rencontrer des spécialistes qui prendraient le temps de comprendre ce qui se passe.
Beaucoup de parents hésiteront, tant que ce ne sera pas plus clair, à ce que l’on prescrive immédiatement des bloqueurs de puberté ou des hormones, ou que l’on évoque trop vite des chirurgies lourdes et irréversibles.
De nos jours, la plupart des parents, j’en suis sûr, ne seraient pas totalement fermés — certains, oui, malheureusement — à l’idée d’accompagner, le temps qu’il faudra, leur enfant troublé et qui s’interroge sur son sexe.
Mais au Québec, l’approche dominante, remise en question dans beaucoup de pays, c’est l’affirmation rapide.
Si l’enfant, même jeune et immature, dit qu’il veut transitionner, on met la machine en branle immédiatement.
La volonté exprimée par l’enfant est sans appel.
Les parents qui posent des questions, qui hésitent, sont étiquetés « mauvais parents ». On leur martèle des statistiques très discutables sur les suicides.
Des thérapeutes qui plaident pour la retenue sont intimidés par des plaintes auprès de leurs ordres professionnels, déposées par des militants qui imposent une omertà malsaine.
La vraie dysphorie de genre (non-correspondance entre le sexe biologique et le sexe ressenti) est pourtant très rare.
J’ai rarement vu autant de contenu pertinent aussi bien ramassé que dans le dernier épisode de l’émission Enquête, intitulé « Trans express ». Allez le voir.
Un jeune qui avait transitionné s’en disait fort heureux. Tant mieux.
Une autre disait avoir été poussée dans cette direction sans véritable diagnostic.
Elle regrette sa double mastectomie et économise maintenant pour se payer une reconstruction.
Une autre confesse que ces traitements n’ont aucunement réglé ses problèmes de santé mentale.
Une comédienne de quatorze ans va dans une clinique et enregistre l’entretien.
Après cinq minutes, la professionnelle évoque la perspective de la chirurgie.
Après neuf minutes, elle propose des hormones.
Durée totale de la consultation : 17 minutes.
Pour se lancer dans ces changements, il faut une lettre de recommandation.
Sur le site web d’une clinique montréalaise, on trouve ceci :
« Aucun suivi thérapeutique n’est nécessaire pour obtenir les lettres. Le suivi est offert selon le besoin et la demande de la personne qui consulte ».
Le Québec doit faire une pause, faire entrer de l’air frais, réfléchir à tête reposée sur la base de données scientifiques probantes et non d’une idéologie
CONFIDENTIALITÉ
Le Québec doit faire une pause, faire entrer de l’air frais, réfléchir à tête reposée sur la base de données scientifiques probantes et non d’une idéologie.
Le gouvernement Legault a créé un comité de sages pour examiner froidement ces questions.
Les gens qui viendront s’exprimer devant lui, dont beaucoup craignent les représailles, devront pouvoir le faire confidentiellement s’ils le souhaitent.