Sa maison sauvée des flammes par deux jeunes
Un homme échappe à l’un des 2 incendies suspects survenus hier à Saint-georges
La maison d’un homme aurait pu être complètement rasée par les flammes d’un incendie suspect, à Saint-georges, si deux bons samaritains qui passaient par là n’avaient pas alerté les pompiers avant de le réveiller.
« Si ça n’avait pas été d’eux, ma maison et celle de mon voisin y auraient probablement passé... et je ne serais peut-être plus là ! » lance Yvon Thibodeau, encore secoué par les événements quelques heures après l’incendie.
Vers 3 h 30, hier matin, le cabanon de son voisin, situé entre sa maison et la sienne sur la 22e Rue, a pris feu pour une raison toujours indéterminée.
D’après les dires de M. Thibodeau, ce sont deux jeunes hommes qui venaient de terminer leur quart de travail comme surveillant d’établissement à l’hôpital de Saint-georges quand ils ont aperçu la fumée depuis le bout de la rue.
Ils se sont alors empressés d’appeler les pompiers et d’aller réveiller les résidents à proximité.
« Il était moins une, ça avait déjà commencé à faire fondre le bardeau de mon voisin et une partie de mon arbre était en feu », souligne M. Thibodeau.
UNE AFFAIRE DE DROGUES ?
Quelques personnes rencontrées par Le Journal croient que l’événement aurait pu avoir un lien avec le passé criminel d’un voisin de M. Thibodeau.
Comme le confirme son plumitif, ce voisin a eu des démêlées avec la justice dans les dernières années, notamment pour possession et trafic de substances.
« Je n’ai jamais eu de problème avec lui, mais c’est vrai que ça a brassé à quelques reprises par le passé. Il y a eu plusieurs descentes de police », confirme Yvon Thibodeau.
Pour le moment, la Sûreté du Québec (SQ) se contente d’indiquer qu’il s’agit d’un événement considéré comme suspect.
« Il est trop tôt dans l’enquête pour se prononcer sur les circonstances de l’incendie », lance Frédéric Deshaies, porte-parole du corps de police.
PAS NÉCESSAIREMENT LIÉS
À peine 45 minutes après le premier brasier, un feu similaire s’est produit sur la 127e Rue. Des flammes se sont emparées d’un petit garage, se propageant à un véhicule adjacent et au garage du voisin.
Les résidents de l’endroit ont aussi été évacués de façon préventive et le brasier a rapidement été maîtrisé, ne faisant heureusement aucun blessé.
Les deux événements d’origine suspecte qui se sont déclenchés à moins de deux kilomètres de distance dans un court laps de temps ne sont pas sans rappeler la vague d’incendies criminels survenus la veille à Donnacona.
Néanmoins, pour l’instant, les autorités considèrent le feu de la 22e Rue et celui de la 127e Rue comme étant deux dossiers distincts qui ne seraient pas nécessairement liés.