Le Journal de Quebec

CDPQ Infra arrive à mi-parcours dans sa réflexion

- TAÏEB MOALLA

Mandatée à la fin de 2023 par le gouverneme­nt Legault pour réfléchir à la meilleure façon d’améliorer la mobilité dans la Capitale-nationale, la CDPQ (Caisse de dépôt et placement du Québec) Infra en est désormais à mi-parcours dans sa démarche d’échanges avec les parties prenantes.

« En six semaines, CDPQ Infra a rencontré environ la moitié (une soixantain­e) des organisati­ons et regroupeme­nts qui ont démontré leur intérêt et demandé de prendre part à l’exercice », a confirmé Michelle Lamarche, porte-parole de CDPQ Infra, au Journal.

RAPPORT

Ces rencontres doivent se poursuivre jusqu’à la mi-avril. En parallèle, la phase de rédaction du très attendu rapport doit commencer au début avril.

D’après Mme Lamarche, « les rencontres se poursuivro­nt au cours des prochaines semaines pendant que les analyses techniques progressen­t aussi comme prévu. Les équipes de CDPQ Infra réitèrent qu’elles seront en mesure de présenter leur rapport d’analyse sur le transport structuran­t et la mobilité dans la région de Québec en juin prochain ».

Cette dernière n’a cependant pas voulu confirmer une informatio­n du Journal selon laquelle le rapport sera remis au gouverneme­nt du Québec avant la Saint-jean-baptiste.

ÉTABLISSEM­ENTS D’ENSEIGNEME­NT

Au cours des deux dernières semaines, les dirigeants de CDPQ Infra ont effectué plusieurs rencontres avec des institutio­ns d’enseigneme­nt. Des dirigeants de l’université Laval (UL), des Centres de services scolaires de la Capitale et des Découvreur­s, des cégeps Garneau et de Sainte-foy ainsi que plusieurs collèges de la région ont ainsi défilé de façon individuel­le ou groupée.

Du côté de L’UL, René Lacroix, vice-recteur aux infrastruc­tures et à la transforma­tion, a réitéré l’appui de son établissem­ent au projet de tramway, qu’il a qualifié de « gros tuyau qui permet de déplacer les gens et de baisser le nombre de véhicules en circulatio­n, particuliè­rement lors des heures de pointe ».

Ce dernier a soutenu ne pas avoir senti le besoin de plaider en faveur d’un passage du futur réseau structuran­t sur le campus de L’UL tellement cela lui paraissait évident.

« Ça allait de soi, a-t-il assuré. On est un gros pôle d’échanges qui attire les gens. Les études et les relevés qui ont été produits démontrent cette situation. Je ne pense pas que les gens vont remettre en question l’achalandag­e. »

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