LE STRESS TEST POUR LES NULS
POURQUOI ?
Également connu sous le nom de test de résistance, ce dernier a été mis en place afin de vérifier la capacité des emprunteurs d’acquitter leurs dettes, advenant un changement dans leur vie (séparation, maladie, perte d’emploi) avec une incidence sur leurs revenus et dépenses, ou une hausse importante des taux hypothécaires. Ottawa estime qu’il protège à la fois les emprunteurs contre l’endettement excessif et le système financier canadien contre les défauts de remboursement d’emprunteurs.
ÀQUI S’ADRESSE-TIL?
Tous les nouveaux emprunteurs hypothécaires doivent s’y soumettre, qu’ils versent une mise de fonds minimale de 5 % ou que leur mise de fonds soit supérieure à 20 %. Les propriétaires ayant déjà une hypothèque doivent aussi s’y soumettre s’ils souhaitent changer de prêteur, obtenir une marge de crédit hypothécaire ou refinancer une propriété.
EN QUOI CONSISTE-T-IL ?
■ Avant d’obtenir un prêt hypothécaire, les institutions financières doivent soumettre le dossier de crédit de chaque emprunteur à une simulation de crise. Cette dernière consiste à soumettre le dossier d’emprunt au taux le plus élevé entre le taux minimum admissible de 5,25 %, décrété par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), et le taux consenti par l’institution prêteuse majoré de deux points de pourcentage.
LE RÉSULTAT ?
■ À terme, le ratio d’endettement brut de l’emprunteur lié à l’habitation doit être inférieur à 39 %. Le ratio d’endettement global (comprenant toutes les dettes, y compris celles de l’habitation) doit quant à lui être inférieur à 44 %. En cas d’échec du test, le prêt sollicité sera refusé.