La PGA demeure discrète sur son entente avec le circuit de golf LIV
AGENCE QMI | Pour la première fois depuis près de sept mois, le commissaire de la PGA, Jay Monahan, a fait une sortie publique et il a évidemment été questionné sur la possible fusion avec le circuit de golf LIV.
Les journalistes l’ont occupé durant près d’une heure lors d’une conférence de presse tenue hier en marge du Championnat des joueurs. Le sujet de prédilection des médias présents : l’entente de principe PGA/LIV annoncée le 6 juin dernier.
Depuis, rien n’a été précisé sur la suite des choses. Les amateurs en quête de réponses resteront sur leur appétit. Monahan a indiqué que les pourparlers avec le Fonds public d’investissement d’arabie saoudite (PIF) – qui finance le circuit LIV – s’étaient « accélérés », mais que le processus devait demeurer privé.
Il faut en comprendre que les deux camps ne s’entendent pas sur l’aspect financier de la chose. Rappelons que les circuits de golf s’étaient entendus pour créer une entreprise d’investissement commercial appelée « PGA Tour Enterprises ». Monahan en est le président-directeur général.
« Bien que nous ayons encore plusieurs problèmes clés à résoudre, nous avons une vision commune pour faire taire le bruit et libérer le potentiel mondial du golf », a dit le grand manitou de la PGA, dont les propos ont été rapportés par le réseau Sportsnet.
« Cela va prendre du temps, mais je réitère ce que j’ai dit en août: je vois un résultat positif pour la PGA et le sport dans son ensemble. »
L’HOMME DE LA SITUATION?
Pour le moment, le seul investisseur du «PGA Tour Enterprises» est le Strategic Sports Group (SSG), un consortium de propriétaires de franchises sportives américaines qui a accepté d’investir 3 milliards $ en janvier dernier. De ce montant, 1,5 milliard $ est prévu pour un programme de compensation pour les golfeurs de la PGA.
Monahan a refusé de préciser l’importance d’en arriver à une entente avec le PIF, qui dépense sans compter pour attirer les meilleurs joueurs dans le circuit LIV.
« Je suis concentré sur ma tâche de faire progresser le circuit, de faire avancer les pourparlers et j’ai espoir que nous en viendrons à une entente, a-t-il cependant affirmé. Les deux camps doivent travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente. Si nous n’y parvenons pas... nous continuerons d’être compétitifs et d’être un circuit aussi relevé que possible, grâce à de nouveaux investisseurs comme SSG, avec un immense potentiel de développement pour le futur. »
Le commissaire a aussi assuré qu’il était toujours la bonne personne pour mener le projet.
« Je suis le bon meneur pour l’avenir. Ça, je le sais ! Je le sais au fond de mon coeur et je suis déterminé à y parvenir. »