QUELQUES TÉMOIGNAGES POIGNANTS
Train de vie infernal
« J’ai fini par être happée par le tourbillon des affaires jusqu’à tomber en burn-out et faire deux tentatives de suicide en l’espace de 15 mois… C’était à ce moment-là pour moi la seule porte de sortie pour me libérer de la folie de performance qui m’habitait depuis tant d’années. Je souffrais tellement. J’ai frappé un mur solide. »
Caroline Bergeron « Aro », artiste peintre et autrefois propriétaire du restaurant Spag & Tini, dans le Vieux-québec
Reconnaître le problème
« Je parle de l’anxiété de plus en plus. Ça ne me gêne pas. C’est juste là, ça fait dorénavant partie de moi, c’est tout. Je me rends compte qu’il y a tellement de monde qui vit avec ça ! C’est bien de ne pas le vivre tout seul, chacun en silo. Ceux à qui j’en parle sont surpris, car je ne projette pas l’image d’un gars nerveux. »
Simon Litalien, président et fondateur de Kabane
Perdre le contrôle de sa vie
« Combiné à l’épuisement professionnel de toutes ces années, l’élastique a pété ! Le seul moyen de m’engourdir, c’était de boire : les soirs, les fins de semaine, en plein jour, le matin… J’en tremblais ! Je n’avais aucun appui de la part de mon partenaire. Il faut dire qu’il avait choisi une superwoman qui subitement avait perdu sa couronne et sa brillance. Nous nous sommes séparés. J’avais perdu la maîtrise de ma vie. Pendant quatre ans, je n’ai plus été fonctionnelle ; ma santé mentale était à terre. Les gens autour de moi ne me comprenaient pas. »
Marie-christine Martel, cofondatrice de la chaîne de restaurants Thaï Zone, qui a été vendue par la suite au Groupe MTY