Un steak house qui vaut le détour
Ce restaurant de Pont-rouge rivalise avec les établissements de ce type à Québec
À une trentaine de minutes de route, dans Portneuf, se cache un steak house qui rivalise avec les établissements bien établis de Québec grâce à sa viande de grande qualité.
Le restaurant, appelé simplement Le Steak House Pont-rouge, est ouvert depuis deux ans dans un ancien manoir vieux de 135 ans et remis au goût du jour.
Judicieusement situé entre Québec et Trois-rivières, l’établissement vient combler un réel besoin dans le secteur.
« On a regardé ce qui manquait dans la région et c’est là qu’on a vu qu’il n’y avait pas vraiment de steak house pur et dur. On voulait arriver avec une nouvelle offre qui ne ferait pas compétition aux restaurateurs déjà en place », m’explique Morgan Robitaille, responsable des communications et du marketing.
L’équipe, avec en tête l’homme d’affaires et propriétaire Théodore Davidson, a pris le temps d’ouvrir lentement, en testant ses recettes et ses coupes de viandes afin de bien définir son identité.
« Ce qu’on propose, c’est un steak house à l’américaine, dans le sens que c’est généreux et goûteux », image M. Robitaille.
LA QUALITÉ AVANT TOUT
L’établissement de 110 places n’a rien à envier aux steak houses de Québec, en plus d’offrir des prix un peu plus doux et un service plus chaleureux.
« On est un steak house sans prétention. Ç’a toujours été un de nos leitmotivs de permettre aux gens de venir manger un steak et qu’ils en aient pour leur argent », note M. Robitaille, qui souligne que le loyer plus abordable permet de miser sur des produits haut de gamme.
Et c’est véritablement ce qui m’a frappé : la qualité incroyable de la viande.
Les cuisiniers travaillent uniquement le Black Angus 1855, une viande américaine qui produit un beau persillage. Ça change quoi ? La chair se démarque par sa saveur, sa tendreté et son côté juteux, souligne le chef Benoit Laroche.
« Cette viande est soumise à des normes. Le boeuf doit être nourri à 60 % de maïs, ce qui lui donne une plus grande quantité de gras intramusculaire. Donc pour du AAA, on se retrouve avec un grade de persillage qui est beaucoup plus haut », s’enthousiasme-t-il.
« Le maïs va apporter une saveur à la graisse qui, en fondant dans le grill, va donner un goût de noisette à la viande », ajoute-t-il.
L’établissement dispose d’une salle de vieillissement et de sa propre boucherie, ce qui lui permet d’offrir une grande de variété de coupes de viandes, dont certaines à partager, comme le cowboy, le tomahawk ou le porterhouse.
Le chef a mis au menu récemment une coupe de viande unique : le filet royal. C’est un spinalis de boeuf en médaillon, une coupe qui fait partie du ribeye.
« C’est cinq mois de travail pour réussir à agencer trois morceaux de viande ensemble. On le fait cuire au thermocirculateur dans du gras fumé. On y ajoute ensuite de la fleur de sel fumée, notre mélange d’épices et on monte ça au beurre », décrit le passionné.
L’équipe en cuisine s’affaire aussi à sélectionner votre pièce de viande en fonction de la cuisson désirée.
Le coup de coeur du chef ? Le steak cowboy vieilli 45 jours. « C’est inégalé comme goût », assure-t-il.
Lors de votre visite, ne vous gênez pas pour demander s’il y a d’autres coupes qui ne sont pas sur la carte.
« J’ai tout le temps un menu secret, des petites trouvailles qu’on essaie », conclut le chef.