Personne n’a perdu son français en mettant son four à « broil »
En début de semaine, on a appris que des fabricants d’électroménagers menaçaient de ne plus offrir leurs marchandises en sol québécois à cause de l’obligation de mettre en français des termes comme «warming zone »,« start »et «high/low» sur leurs appareils.
Cette nouvelle exigence était passée un peu inaperçue lorsque le gouvernement caquiste a présenté sa réforme de la loi 101.
Une contrainte que les fabricants devront rencontrer d’ici le 1er juin 2025.
Espérons que le gouvernement va changer son fusil d’épaule d’ici là, car c’est complètement ridicule. Cette mesure ne va aucunement freiner le déclin du français et ne va pas non plus aider les non-francophones à apprendre la langue de Molière.
DÉCLIN DU FRANÇAIS
Oui, il y a un déclin du français au Québec. Oui, il faut mettre des mesures en place pour protéger notre langue surtout dans la grande région de Montréal.
Mais, s’attaquer à notre four, notre laveuse et notre sécheuse, ça, c’est clairement de l’idéologie mal placée. Au Québec, tout le monde comprend ce que veut dire le fameux On/off sur nos appareils.
De plus, personne ne s’est anglicisé après avoir mis sa pizza à broil. Alors, pourquoi perdre son temps et demander une exigence qui n’est pas réclamée par les consommateurs québécois ?
Également, qui va devoir payer la facture des changements demandés aux fabricants ?
Malheureusement, ce sera nous, les pauvres consommateurs, qui devrons probablement défrayer 100 $ ou 200 $ de plus par appareil pour avoir le bonheur de mettre notre brassée de blanc au cycle délicat au lieu de delicates.
D’AUTRES ENJEUX
Les écritures en anglais sur nos électroménagers n’ont jamais été un problème au Québec. Cependant, les enjeux sont nombreux présentement, notre gouvernement n’a pas le temps de chômer.
C’est grand temps que le gouvernement caquiste s’occupe des vraies affaires et le dernier budget nous montre que la tâche sera colossale.