Sympathique et sans prétention
∫ Chez les beaux-parents ∂∂∂∂∑∂
Une comédie de James A. Wood et Nicolas Wright Avec Zach Braff, Évelyne Brochu et Luc Picard. À l’affiche vendredi.
Il n’y a rien qui ressemble plus à une comédie romantique qu’une autre comédie romantique. Même si elle n’évite pas certains clichés du genre, Chez les beaux-parents réussit tout de même à se distinguer par son charme et sa saveur québécoise.
La belle ville de Québec et son célèbre Château Frontenac sont en effets filmés comme une carte postale dans cette production écrite et réalisée par les Montréalais James A. Wood et Nicolas Wright qui prend l’affiche simultanément au Canada et aux États-unis ce vendredi.
Tourné en anglais, mais avec plusieurs dialogues en français, le film a aussi permis à plusieurs acteurs québécois (dont Évelyne Brochu, Luc Picard et Antoine
Olivier Pilon) de faire valoir leurs talents aux côtés des vedettes américaines Zach Braff et Vanessa Hudgens.
Le scénario de Chez les beaux-parents (French Girl,
en version originale) ne réinvente rien. On y suit Gordon (Braff), un professeur d’anglais new-yorkais qui vit en couple avec Sophie (Évelyne Brochu), une jeune cheffe québécoise qui travaille dans un restaurant de Brooklyn.
Or, voilà que Sophie se fait offrir de soumettre sa candidature pour un poste de chef exécutif au Château Frontenac. Gordon accepte donc de l’accompagner dans la Belle Province, malgré sa peur de l’avion.
Évidemment, le Newyorkais vivra tout un choc culturel en rencontrant pour la première fois la famille de Sophie, qui vit sur une ferme en banlieue de Québec.
DISTRIBUTION SANS FAILLE
Vous l’aurez compris :
Chez les beaux-parents
reprend tous les codes habituels de la comédie romantique, ou rom-com, à l’américaine, incluant l’inévitable confrontation entre le nouvel amoureux et l’ancienne flamme de sa blonde. Il reste qu’on se laisse facilement charmer par ce petit film sans prétention porté par une distribution sans faille.
Égal à lui-même, Zach
Braff offre quelques numéros d’humour hilarants sous les traits du chum anglophone maladroit qui multiplie les gaffes en voulant trop plaire à sa belle-famille.
Une des grandes forces de Chez les beaux-parents repose sur l’authenticité des personnages québécois. Évelyne Brochu incarne l’héroïne du film avec un naturel désarmant, entourée notamment par un Luc Picard amusant sous les traits du père protecteur et d’un Antoine Olivier Pilon attachant dans le rôle du petit frère.
Bien sûr, la plupart des rebondissements du film s’avèrent ultraprévisibles et la mise en scène n’offre rien d’original. Chez les
beaux-parents devrait tout de même satisfaire les cinéphiles friands de comédies romantiques.