UN DESTIN LIÉ AUX BRUINS
Bien avant que Jim Montgomery ne devienne l’entraîneur-chef des Bruins en 2022, le club de Boston a été lié à son destin à l’époque où il évoluait lui-même dans la LNH. Son cinquième et dernier match dans l’uniforme du Canadien de Montréal, le 7 février 1995, fut d’ailleurs une défaite de 7 à 4 contre les Bruins au vieux Garden.
« Je pense que c’est ce jour-là que j’avais réalisé à quel point que Raymond Bourque était bon », dira Montgomery, sur un ton blagueur.
En décortiquant le sommaire du match, on constate que Bourque avait alimenté deux fois l’attaquant Cam Neely sur le jeu de puissance pour donner rapidement l’avance aux Bruins.
Le gardien Patrick Roy avait plus tard été retiré du match au profit de Ron Tugnutt après avoir alloué cinq buts en moins de 28 minutes. Quant à Montgomery, il avait été réclamé au ballottage par les Flyers de Philadelphie dans les jours suivants.
LE « JEAN BÉLIVEAU » DE BOSTON
Si Montgomery ne montre aucune amertume face à son court passage comme joueur avec le CH, il aurait sans doute voulu évoluer plus longuement pour l’équipe de son enfance.
Même en voulant complimenter les joueurs des Bruins, le Montréalais fait naturellement référence au passé du Canadien.
« C’est le Jean Béliveau des Bruins, a-t-il ainsi qualifié Patrice Bergeron, qui était son capitaine pour sa première saison comme entraîneur-chef à Boston. Ayant grandi comme partisan du Canadien de Montréal, j’ai toujours considéré Jean Béliveau comme un être incroyable. Il me semblait irréel, il était tellement parfait, et Patrice Bergeron est l’homme le plus extraordinaire que j’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie comme être humain. »