Des justifications des plus loufoques
La curleuse canadienne Briane Harris tente de défendre la présence d’une substance interdite détectée dans son système lors d’un test antidopage par un « contact physique » avec une autre personne. Voici quelques justifications, au fil des ans, qui ont fait sursauter ailleurs dans le monde du sport. Shane Warne, cricket australien
En 2003, Shane Warne, véritable légende du cricket australien, avait été suspendu
12 mois après avoir été déclaré positif à un diurétique interdit. Il avait plaidé que sa mère l’avait incité à consommer ce produit pour qu’il l’aide dans sa perte de poids et lui fasse perdre son « double menton » à la télévision.
Dennis Mitchell, athlétisme
Mitchell a aidé les États-unis à remporter l’or au relais 4x100m aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone. Six ans plus tard, des tests ont révélé qu’il affichait un taux anormalement élevé de testostérone. Il avait alors déclaré que la veille du test, il avait bu cinq bières et eu « au moins » quatre relations sexuelles avec son épouse. Une excuse qui a été jugée valable par la Fédération américaine d’athlétisme, mais moins par la Fédération internationale.
Ross Rebagliati, planche à neige
Difficile d’oublier Ross Rebagliati, qui était devenu le premier médaillé olympique canadien de l’histoire en planche à neige, lui qui avait remporté l’épreuve de slalom géant parallèle en 1998, à Nagano. Cette médaille lui avait été temporairement retirée après un test positif au cannabis. Il avait plaidé la fameuse fumée secondaire. Comble de l’ironie, il est depuis devenu entrepreneur dans l’industrie du cannabis.
Dieter Baumann, athlétisme
Le coureur allemand, champion olympique sur 5000m en 1992, a par après échoué à un test antidopage. Son argument de défense : quelqu’un avait eu l’excellente idée de contaminer sa pâte dentifrice...
Sara Errani, tennis
L’italienne, finaliste à Roland-garros en 2012, a été suspendue en 2017 après un test positif au létrozole. La joueuse avait prétexté qu’il s’agissait d’un médicament que sa mère utilisait pour traiter son cancer du sein et que ledit médicament était tombé par inadvertance dans son plat de tortellini quelques jours plus tôt. Ça ne s’invente pas !
Frank Vandenbroucke, cyclisme
L’enfant terrible du cyclisme belge avait été ciblé parce que de nombreux produits interdits avaient été retrouvés à son domicile, en 2002. Le clenbutérol posait particulièrement problème, mais le cycliste avait offert un plaidoyer original en assurant qu’il s’agissait d’un médicament pour son chien asthmatique.