CE QU’ILS ONT DIT SUR...
... l’erreur judiciaire
« Il a plaidé coupable non pas à un meurtre, il a plaidé coupable à avoir aidé sa femme à se suicider et a été trouvé coupable de l’avoir tuée. Ce n’est pas la même chose que la condamnation de meurtre au premier degré qui a été démolie par les experts en balistique devant le ministre. Oui, je persiste à dire qu’il y a eu erreur judiciaire. »
– Me Jacques Larochelle, avocat de la défense
... les ressources judiciaires mobilisées par le dossier
« Je peux comprendre que ça laisse cette impression [d’avoir monopolisé des ressources], mais on a obtenu un verdict de culpabilité en 2012. Et M. Delisle avait des droits, il pouvait les faire valoir et aller jusqu’à revendiquer un nouveau procès devant le ministre fédéral de la Justice. On ne peut pas lui reprocher de l’avoir fait. »
– Me Patrick Michel, directeur des poursuites criminelles et pénales
« Je suis très confortable parce que ce n’est pas ma faute. Ce n’est pas moi qui ai porté les accusations, qui les ai maintenues, qui ai décidé de régler maintenant en 2024. Je ne peux pas me faire des reproches pour des dépenses et des ressources judiciaires pour lesquelles je ne suis pas responsable. »
– Me Jacques Larochelle, avocat de la défense
... le sentiment de clore cette saga après 15 ans
« [La famille] est soulagée qu’il n’ait plus ce nuage noir au-dessus de lui maintenant. »
– Me Jacques Larochelle, avocat de la défense
« Bien que la conclusion du premier procès soit à notre avis plus représentative de la vérité, nous reconnaissons l’importance de l’aveu de culpabilité de Jacques Delisle pour le dénouement de cette affaire. »
– Me Patrick Michel, directeur des poursuites criminelles et pénales
– Propos recueillis par Pierre-paul Biron