Le Rouge et Or vaincu en ouverture de tournoi
L’équipe était privée de son joueur étoile pour ce duel du championnat canadien
Largement négligé avant de se frotter aux champions de l’ouest et deuxièmes favoris du tournoi, le Rouge et Or de l’université Laval a subi un dur coup avant même d’amorcer le championnat canadien de volleyball masculin.
Aux prises avec une gastro-entérite depuis l’arrivée de l’équipe à Queen’s, l’attaquant étoile Nicolas Fortin n’a pas été en mesure d’affronter les Golden Bears de l’alberta, hier, pour le duel quart de finale.
« Mercredi matin, la physiothérapeute me cherchait partout pour me prévenir que Nicolas avait été malade toute la nuit, a raconté l’entraîneur-chef Gino Brousseau. Il a passé deux jours au lit et il a recommencé à manger seulement jeudi matin [hier]. C’est un guerrier et il voulait jouer, mais on ne voulait pas prendre de risques. Il était encore contagieux. Pour lui, l’équipe et nos adversaires, on n’avait pas le choix.
« C’est dommage parce qu’on a bien géré son horaire toute l’année afin d’éviter les blessures et c’est une gastro qui l’a arrêté. »
Fortin s’entraînera, aujourd’hui, et il sera à son poste, demain, face aux Marauders de Mcmaster qui se sont inclinés en quatre manches face aux Thunderbirds de UBC. La recrue Terell Tchouassi a frappé en relève et il a bien fait dans les circonstances.
UN ENTRAÎNEUR TRÈS FIER
Le Rouge et Or a néanmoins surpris les Golden Bears en misant plus souvent qu’à leur habitude sur des attaques au centre pour remporter la première manche par la marque de 25-23.
Ils ont même eu espoir de gagner la seconde, alors que le pointage était de 19-19 à un certain moment, mais les Golden Bears ont inscrit trois points sans riposte pour enlever le set 25-23 à leur tour.
Les deux dernières manches ont été plus difficiles pour la formation québécoise, qui les a perdues 25-15 et 25-19.
« Je suis très, très fier des gars, a exprimé le pilote lavallois. Ils auraient pu abdiquer en raison de l’absence de Nicolas, mais ils ont suivi le plan de match à la lettre. Après une belle remontée au premier set, on les a poussés dans leurs derniers retranchements au deuxième, mais on n’a pas été en mesure de terminer le travail. »
« On a baissé un peu de régime au troisième set et les Golden Bears ont décollé, a résumé Brousseau. Ils misent sur toute une machine. Contre une équipe de ce niveau, tu dois jouer tous les points du premier au dernier avec la pédale au plancher. »
POUR L’AVENIR
Les espoirs de podium envolés, Brousseau s’est assuré de passer son message.
« Les gars doivent être comme des éponges d’ici la fin, a-t-il illustré. Le tournoi n’est pas fini. On veut terminer le plus haut possible, mais on doit aussi aller chercher du bagage pour l’avenir. Je leur ai demandé d’aller voir les autres parties pour réaliser ce que ça prend pour être au sommet. »