Le Journal de Quebec

LES LEÇONS DU PRINTEMPS DERNIER Les Bruins veulent éviter le cauchemar d’une éliminatio­n au premier tour en séries éliminatoi­res

- Jonathan Bernier jonathan.bernier@quebecorme­dia.com

Passer le rouleau compresseu­r en saison régulière, pour ensuite se faire éliminer dès le premier tour des séries éliminatoi­res, ce n’est pas vraiment ce qu’une équipe recherche.

C’est une leçon qu’ont apprise les Bruins le printemps dernier. Champion du calendrier régulier avec une récolte de 135 points, un record de la LNH, ils l’ont échappé en sept matchs face aux Panthers de la Floride.

Encore une fois, la troupe de Jim Montgomery connaît du succès. Elle participer­a à la valse du printemps pour la 15e fois en 17 ans.

Sauf que cette fois, elle a vécu un peu d’adversité. Le genre de petits accrocs qui permettent à une formation d’affronter tous les types de situations.

« C’est une bonne chose parce que notre équipe est plus jeune. Nos deux premiers centres sont plus jeunes, nos joueurs de quatrième trio en sont à leur première année dans la LNH ou avec les Bruins, a énuméré Montgomery. L’adversité, ça nous a poussés à atteindre d’autres niveaux. »

LE DÉPART DE BERGERON

Avec les départs de Patrice Bergeron et de David Krejci, les deux premiers trios sont maintenant pivotés par Pavel Zacha et Charlie Coyle. Morgan Geekie a hérité de la troisième unité.

« Nous sommes très heureux du jeu de Coyle et Zacha. Geekie a fait du bon travail au cours de l’année. Il s’est constammen­t amélioré dans les deux sens », a indiqué Montgomery.

D’ailleurs, le départ de Bergeron n’a pas affecté le rendement de David Pastrnak. Le Tchèque se dirige allègremen­t vers la deuxième saison de plus de 100 points de sa carrière. Récemment, il a franchi le plateau des 40 buts pour une quatrième fois.

« Tout le monde est surpris du nombre de passes qu’il a [53]. Il est tellement talentueux. Il aime plus marquer des buts, mais sa façon de voir le jeu est incroyable. »

TRANSACTIO­NS MINEURES

Contrairem­ent à l’an dernier où il avait fait l’acquisitio­n de Tyler Bertuzzi et de Dmitry Orlov à l’approche de la date limite des transactio­ns, le directeur général Don Sweeney a, cette fois, été plutôt discret.

En Pat Maroon et Andrew Peeke, les Bruins ont davantage misé sur des joueurs de profondeur.

« Je pense que c’est une bonne affaire, a convenu le Montréalai­s d’origine. On aimait notre équipe. On l’a aidé, mais ça ne change pas la chimie des trios et des défenseurs. »

DE LA CONSTANCE RECHERCHÉE

Les Bruins se sont amenés à Montréal avec une séquence plutôt modeste, selon leurs standards (6-5-2).

Il leur reste 15 matchs pour trouver une façon de gagner en prolongati­on. D’ailleurs, c’est ce qui les a sortis des séries le printemps dernier.

« Nos 15 derniers matchs vont nous servir de préparatio­n. On veut jouer selon l’identité qui nous donne du succès. On sait à quoi ça doit ressembler sur la patinoire, mais c’est difficile de le faire avec constance », a souligné l’entraîneur-chef des Bruins.

ÉCHEC AVANT

Que leur manque-t-il pour atteindre le niveau de jeu souhaité ?

« On doit intensifie­r notre échec avant, garder les rondelles en zone offensive et être physique devant les deux filets », a énuméré Montgomery.

Si l’on ajoute le fait que Jeremy Swayman et Linus Ullmark font encore un travail remarquabl­e devant le filet, on peut s’attendre à ce que le parcours des Bruins soit un peu plus long.

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PHOTO, REUTERS L’an dernier, à sa première année derrière le banc des Bruins, Jim Montgomery a vu son équipe être sèchement éliminée au premier tour par les Panthers, après une saison de rêve.
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