L’ICQ demande la nomination d’un conciliateur
Deux semaines après le déclenchement d’une grève générale illimitée par les employés des bibliothèques de Québec, l’institut canadien de Québec (ICQ) a demandé au gouvernement du Québec la nomination d’un conciliateur pour tenter de dénouer l’impasse dans les pourparlers.
C’est ce que L’ICQ, qui a le mandat de gérer les 26 bibliothèques de Québec, a fait savoir au Journal hier en début de soirée à la suite d’une rencontre avec la partie syndicale organisée plus tôt le matin.
« L’ICQ a demandé l’intervention d’un conciliateur afin d’accélérer le rythme des discussions afin d’en arriver à une résolution satisfaisante pour les deux parties impliquées », a soutenu Mélisa Imedjdouben, directrice des Communications de l’institut.
NÉGOCIATIONS EN VUE ?
D’après Mme Imedjdouben, la nomination d’un conciliateur devrait se faire « très rapidement » et de façon automatique.
Interrogée quant au moment de la reprise des négociations, cette dernière a précisé que « des dates seront rapidement convenues avec le conciliateur et le syndicat selon les disponibilités de chaque partie. Pour notre part, nous serons pleinement disponibles pour faire progresser le dossier ».
Côté syndical, le son de cloche était plus nuancé, hier soir. « La décision de l’employeur nous étonne grandement, car malgré nos désaccords la communication entre les parties a toujours été très bonne », a soutenu la porte-parole des TUAC, Roxane Larouche.
D’après elle, « sans un engagement financier supplémentaire de la part de l’employeur, une entente n’est pas envisageable et la dernière offre finale patronale n’est pas une option ».