Paiements Une victime d’injustice hypothécaire a gain de cause
Alors que la bombe hypothécaire saigne le portefeuille des Québécois forcés de payer plus cher pour leur maison avec la flambée des taux d’intérêt, certains finissent par gagner leur combat auprès de leur institution financière, comme ce père de famille qui a vu son histoire avec la Banque de Montréal (BMO) se régler après sa sortie dans
Le Journal.
« Quand Le Journal s’est mêlé de l’histoire, on m’a dit : “Tout est beau. Prends ton rendez-vous chez le notaire” », raconte au bout du fil Louis Nagy, travailleur de l’aéronautique de la Rive-sud de Montréal.
« Ils m’ont remboursé la différence de taux du 5,6 % au 7,5 %. Ils m’ont versé 790 $ pour 39 jours, en plus de me virer 2000 $ pour les frais de notaire », poursuit-il.
Au début du mois, Le Journal publiait un dossier pour montrer à quel point la hausse des paiements mensuels à venir fera mal, car 60 % des prêts hypothécaires au pays devront être renouvelés d’ici trois ans, selon la Banque Royale du Canada.
« ERREURS DE PAPIERS »
Samedi dernier, Le Journal racontait l’histoire de ce client en colère de la BMO, forcé de payer 200 $ de plus par semaine à cause des hausses des taux et « des erreurs de papier » de son institution financière, qui se seraient multipliées ces derniers mois.
Ce qui choque Louis Nagy, c’est qu’il se soit retrouvé dans cette situation même s’il s’était pris six mois à l’avance pour renouveler son hypothèque due le 1er février.
Il avait dénoncé au Journal le fait que la BMO le fasse poireauter en exigeant papier après papier dans la confusion la plus totale.