Le Journal de Quebec

Voici six sources d’inexactitu­de fréquentes dans les dossiers de crédit

- FRANCIS HALIN Le Journal de Montréal

Une cote de crédit basse peut faire exploser le prix des assurances, empêcher une famille d’obtenir un logement ou même couper court à une demande pressante de prêt. Le Journal vous présente six sources d’inexactitu­de fréquentes dans les dossiers de crédit, selon Yannick Simard de Solutionco­rrectioncr­édit.com 1 Consommate­urs

Une des erreurs les plus courantes est simplement le fait d’oublier d’informer ses créanciers d’un changement de situation financière personnell­e, aussi minime soit-il. Par exemple, la demande de sa première carte de crédit avec son employeur, l’activation d’un cellulaire au sein d’une nouvelle entreprise ou d’un premier véhicule financé avec une nouvelle adresse. Même banales, ces omissions ont des conséquenc­es. « On se retrouve avec trois informatio­ns différente­s au bureau de crédit », résume Yannick Simard.

2 Créanciers

Des créanciers peuvent oublier de mettre à jour les comptes de débiteurs, comme le recommande­nt pourtant les bonnes pratiques, souligne Yannick Simard. Il peut s’agir de cessions de créances. Des éléments aussi simples qu’un solde de 0 $ non reporté peut venir jouer les trouble-fêtes. Une entreprise vendue à une autre peut traîner avec elle de mauvaises informatio­ns. La donnée peut alors se retrouver en double ou encore le solde peut être mal reporté sur le compte du client.

3 Données publiques

Après le scandale des paies de Phénix de l’appareil fédéral, qui n’arrive toujours pas à payer ses propres employés sans anicroche, ou avec des lenteurs d’assureurs, comme Canada-vie, on peut comprendre que les bases de données publiques fédérales et provincial­es ou les agences, qui en tirent des informatio­ns, ne sont parfois pas à jour. Mieux vaut toujours s’assurer d’avertir tout le monde d’un changement d’adresse ou de situation financière.

4 Sous-traitants

Sans que l’on s’en aperçoive toujours, une bonne partie des institutio­ns financière­s sous-traitent des dossiers d’insolvabil­ité ou de recouvreme­nt à des sous-traitants, ce qui peut également causer quelques maux de tête, analyse Yannick Simard. Ces entreprise­s administre­nt parfois des dossiers sensibles pour le créancier. Il faut garder l’oeil ouvert. « Cela peut occasionne­r plusieurs erreurs différente­s, rapportées par l’institutio­n bancaire au départ au bureau de crédit respectif », note-t-il.

6 Fraude et vol d’identité

Les consommate­urs ignorent souvent avoir été victimes de fraude et l’apprennent lors d’une demande de crédit. C’est très souvent quand quelqu’un demande un prêt que l’on s’aperçoit

5 Concession­naire

Des directeurs financiers de concession­naire automobile ou des courtiers peuvent mal saisir les données du client : mauvaise adresse, mauvais nom, mauvais employeur. La fausse informatio­n fournie par le consommate­ur lui-même ou même accidentel­lement par erreur humaine peut avoir un effet domino dévastateu­r. Par exemple, une erreur de nom lors de l’achat d’une voiture peut par la suite causer de mauvaises surprises qui colleront au dossier de crédit durant des années.

qu’il y a une des factures non payées à son compte. Par exemple, un couple de premiers acheteurs bons payeurs peut se fait dire non par sa banque parce que l’un des dossiers est entaché par une fraude effectuée après un vol d’identité.

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PHOTO ADOBE STOCK Un concession­naire automobile de Québec. Les bévues lors de l’achat d’un véhicule sont une des plus importante­s sources d’inexactitu­de d’un dossier de crédit.

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