Le Journal de Quebec

Ce qu’il faut savoir avant de mouiller votre embarcatio­n

Plus exigeant en temps et recherches, le marché d’occasion recèle d’innombrabl­es possibilit­és pour trouver son bateau à bon prix, à condition de savoir ce qu’on veut précisémen­t et de connaître les coûts.

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Acheter un bateau neuf peut être aussi simple que d’entrer chez le concession­naire avec de l’argent comptant ou un prêt approuvé, mais sur le marché d’occasion, cela demande beaucoup plus de temps et de recherches. Commencez par réf léchir à la manière dont vous souhaitez passer votre temps sur l’eau. Pêche ou ski nautique? Croisières tranquille­s ou évasion? Rapide ou tranquille? Logerez-vous à bord de votre bateau? Autant de considérat­ions qui influent sur vos choix. L’endroit où vous garderez le bateau est également un facteur à prendre en considérat­ion. L’amarrage dans une marina est pratique, mais plus coûteux. Les quais ouverts sont les plus courants, mais des emplacemen­ts couverts offrent davantage de protection contre les éléments. Par ailleurs, l’entreposag­e à sec de votre bateau empêchera la formation d’algues.

Le remorquage et la règle des 2,6 mètres (8,5 pieds)

Le remorquage de votre bateau est plus abordable, mais il peut limiter la fréquence d’utilisatio­n de votre bateau. L’entreposag­e est gratuit dans votre allée ou votre garage (vérifiez quand même auprès de votre ville), et une remorque vous permet de naviguer sur de nombreux plans d’eau. Vous devrez veiller à ce que votre bateau ait une largeur inférieure à 2,6 mètres (ou 8,5 pieds, ce que les plaisancie­rs appellent communémen­t la « largeur ») afin de pouvoir circuler sur la plupart des routes.

À la recherche de la perle rare

Même si un salon nautique comme celui de Montréal présente l’avantage d’explorer des modèles neufs en tout confort, votre bateau de rêve d’occasion sera peut-être un bateau vu au salon, mais un modèle beaucoup plus abordable, car âgé de deux ou trois ans. Vous n’êtes pas seul : plus de 75 % des personnes qui achètent un bateau pour la première fois commencent par un bateau d’occasion. En raison de la dépréciati­on, les modèles d’occasion sont moins chers par rapport à leurs homologues neufs, donc ça vous laisse plus d’argent pour les sorties, le carburant ou les mensualité­s, le cas échéant. Qu’il soit neuf ou d’occasion, respectez votre budget — ou la fourchette de prix — pour un bateau qui fera la durée prévue, ainsi que pour les dépenses

Concession­naire ou vendeur privé?

Un concession­naire peut facturer plus cher, mais il offre généraleme­nt une garantie, au moins pendant les premiers mois. En outre, les concession­naires disposent généraleme­nt d’un stock varié, d’un service après-vente sur place et d’une possibilit­é de financemen­t. La plupart des bateaux d’occasion vendus par les concession­naires ont également fait l’objet d’un examen approfondi par des technicien­s qualifiés avant la vente. Un vendeur privé est susceptibl­e de négocier un meilleur prix, mais vous devez vous débrouille­r seul. Tout problème survenant après la vente sera de votre responsabi­lité en tant que nouveau propriétai­re. C’est pourquoi il est essentiel d’inspecter minutieuse­ment tout modèle qui vous intéresse et d’envisager de faire appel à un mécanicien ou à un expert pour une inspection plus approfondi­e. Avant de conclure la vente, assurez-vous de disposer d’un acte de vente, d’un titre de propriété, de la preuve que le prêt a été entièremen­t remboursé et, le cas échéant, d’avoir en main tous les documents relatifs à l’entretien et à la garantie.

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connexes, notamment l’entreposag­e, le remorquage, les assurances, etc.

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