PSPP affirme que les journalistes n’ont pas respecté sa vie privée
AGENCE QMI | Le chef du Parti Québécois, Paul St-pierre Plamondon, considère que les médias n’ont pas respecté sa vie privée en publiant des images le montrant émotif en plein point de presse alors qu’il abordait le sujet des menaces de mort effectuées à son endroit.
Ces commentaires sont survenus au lendemain d’un point de presse tenu vendredi lors duquel les journalistes ont demandé au chef péquiste de s’exprimer sur l’arrestation d’un homme qui lui aurait proféré des menaces.
RÉPLIQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Dans un premier temps, PSPP a tenté de répondre, mais il a été submergé par les émotions et a dû se retirer pour se calmer. Il est ensuite revenu pour faire sa déclaration.
Nous nous sommes explicitement entendus avec les journalistes que serait retenue seulement ma deuxième réponse où j’ai réussi à finir mes phrases, de sorte à ce que je n’aie pas à exposer à 9 millions de Québécois la détresse que ces menaces ont pu causer à ma famille et moi », a-t-il écrit sur Facebook et sur X.
Ainsi, le politicien a souligné que les événements étaient difficiles pour lui et sa famille et qu’il aurait préféré que ce moment de faiblesse ne soit pas rendu public.
« MANQUER D’HUMANITÉ »
« Je ne crois donc pas que qui que ce soit à ce point de presse avait l’obligation d’exposer à 9 millions de Québécois l’angoisse que ces menaces ont pu nous causer. C’est un manque de sensibilité, de respect de ma vie privée, un manque d’éthique, mais surtout un grand manque d’humanité, que je ne croyais pas possible en politique, au Québec », a-t-il ajouté.
« J’en suis profondément déçu et j’espère qu’au Québec, nous réussirons à emprunter une avenue plus respectueuse de la sphère privée », a conclu PSPP.
Notons que, samedi matin, Paul St-pierre Plamondon a annulé sa présence au Conseil général du Bloc Québécois pour des raisons personnelles.