Le Journal de Quebec

À propos du peu de place des femmes dans l’église romaine

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Je réagis à la lettre de Martine Lacroix qui se plaignait du fait que l’église catholique romaine s’entêtait à refuser l’accès à la prêtrise aux femmes, ainsi qu’une plus juste place en son sein. J’ai beaucoup étudié la question sous tous ses angles, et ma conclusion est que le réel problème de l’église, c’est la soif du pouvoir de tous ceux qui la dirigent.

Je n’ai rien personnell­ement contre l’exercice du pouvoir, dans la mesure où celui-ci s’exerce dans la bienveilla­nce. Ce que ces messieurs qui dirigent l’église ont tout naturellem­ent oublié. La hiérarchie romaine au grand complet m’apparaît incapable d’un tel partage de son autorité avec les femmes, d’où l’exaspérati­on des femmes, dont Martine Lacroix fait partie.

Je fréquente un lieu de culte où les femmes apprennent l’importance d’avoir une relation individual­isée avec leur Créateur, ce qui en fait des femmes belles, épanouies, bien dans leur tête et dans leur peau.

Ces femmes ont appris à se mettre au monde spirituell­ement par elles-mêmes. Ce que me semble rechercher Martine Lacroix d’ailleurs.

Michel Gaudette

Je crois que vous faites dire à cette personne plus que ce qu’elle ne dit, car ses propos ne touchaient pas sa relation personnell­e avec Dieu. Ils touchaient à son désir, comme celui exprimé par de nombreuses femmes catholique­s romaines d’ailleurs, de voir le pape et ses collègues leur réserver enfin une place digne de ce nom dans l’église. Martine Lacroix a très bien compris que du pape en descendant la hiérarchie catholique, les femmes n’avaient aucun espoir d’y faire leur place et d’y trouver l’égalité. C’est pourquoi sur le plan personnel, elle avait choisi de se tourner vers le culte protestant à 100 % inclusif.

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