Québec aura neuf chantiers de corridors Vélo Cité en simultané
Le réseau des corridors Vélo cité (CVC) sera agrandi puisque la Ville de Québec entend réaliser neuf projets totalisant 12,7 km pour l’aménagement de nouveaux corridors entre autres sur Marie-de-l’incarnation et le boulevard Neilson, en plus de la bonification de ceux existants comme celui du chemin Sainte-foy.
Les citoyens de Québec feraient donc mieux de s’armer de patience puisque plusieurs chantiers de liens cyclables seront réalisés simultanément sur le territoire, ce qui impliquera des retranchements de voies de circulation automobile et l’élimination de cases de stationnement. Près de 24 M$ seront consentis en 2024 à la réalisation de projets liés à la Vision de la mobilité active comprenant les CVC.
« Ç’a toujours été notre stratégie de ne pas juste travailler un secteur à la fois. On veut que l’ensemble des citoyens puisse profiter de ces ajouts-là, peu importe où ils sont dans la ville », a affirmé Pierreluc Lachance, vice-président du comité exécutif responsable de la mobilité.
Selon lui, la Ville suit « le plan de match » qu’elle a établi et qui comprend une série d’actions à réaliser avant 2028 pour favoriser l’intermodalité avec le transport en commun.
« Lorsqu’on a à travailler en souterrain, la question qu’on se pose est : “Est-ce qu’on refait à l’identique ou on en profite pour faire en sorte que nos rues soient aménagées différemment pour inclure l’ensemble des modes [de déplacement]” », a ajouté M. Lachance.
POUR LE TRAMWAY
Au total, un budget de 221,7 M$ sera alloué par la Ville de Québec pour la réalisation de 300 chantiers d’infrastructure en 2024, incluant 30,9 M$ de travaux pour le tramway qui étaient autorisés et qui doivent être terminés.
La grande majorité des 300 chantiers sont axés sur la pérennité et le bon fonctionnement des infrastructures, qui disposent d’une enveloppe de 125 M$.
Malgré cette somme, l’argent consenti pour l’entretien des infrastructures (conduites, trottoirs, etc.) n’est pas suffisant pour répondre aux besoins, qui sont plutôt de l’ordre de 240 M$, a expliqué Nathalie Jolicoeur, directrice du Service de l’ingénierie.
« Est-ce que c’est suffisant ? La réponse est non. C’est 240 M$ [dont] on aurait besoin pour faire le rattrapage et le maintien, alors qu’on est à hauteur de 125 M$. Près de 90 % des infrastructures sous la responsabilité de l’ingénierie sont quand même en bon état. Donc, on fait les bons choix et on essaie de faire les investissements les plus stratégiques », a-t-elle dit.
À titre de comparaison, l’an dernier, la Ville avait annoncé 281 chantiers pour un investissement de 243 M$.