Le centre de services scolaire promet de faire un post mortem de la prise de la décision
Le Centre de services scolaire de la Côtedu-sud (CSSCS) promet de faire une analyse sur le déroulement de la journée de jeudi qui a forcé une cinquantaine d’élèves et une trentaine de membres du personnel à dormir dans trois écoles en raison d’une tempête.
« La météo ne prédit pas l’avenir. On a eu une bonne démonstration de ça hier [jeudi]. Cependant, on va faire un post mortem pour peaufiner davantage nos outils de décision. On va avoir cette réflexion-là », a affirmé Rachel Bégin, directrice générale du CSSCS.
Les parents ont pu aller chercher leur enfant à l’école hier matin. Les trois écoles en question (des Hauts-sommets, Saint-joseph et l’école secondaire de la Rencontre), en plus de l’école Saint-marcel, ont été fermées pour la journée, à l’exception de l’éducation aux adultes.
« GESTION DE CRISE »
En ce qui concerne « la gestion de la crise », Mme Bégin dit que « les parents sont satisfaits ».
Maintenant, en ce qui concerne la décision de fermer ou non les écoles lorsque les conditions météorologiques sont incertaines, la directrice générale affirme qu’il y a toujours des « contents » et des « mécontents ».
Malgré les outils utilisés par le CSSCS pour décider de la fermeture des écoles, jeudi, la direction estime s’être fait prendre par surprise par les conditions qui se sont détériorées rapidement.
« Les conditions ont changé dans un claquement de doigts et ç’a été comme ça toute la journée. La prévisibilité a été très difficile. C’est très changeant dans ce secteur-là. Alors, on n’a pas trouvé de fenêtre d’opportunité pour retourner les enfants à la maison tout au long de la journée », a poursuivi la directrice.
« On a retardé le transport scolaire dans un premier temps, mais vers 18 h 30, avec la noirceur qui tombait, on a convenu que le transport scolaire n’aurait pas lieu et que si les parents n’étaient pas en mesure de venir chercher leur enfant, on allait les garder à l’école. »
AIDE BIENVENUE
Mme Bégin souligne l’appui de la communauté qui a été « très aidante » et la collaboration des membres du personnel.
« Tout le monde a soupé. Les membres du personnel se sont dévoués et ont collaboré de manière exceptionnelle pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants au cours de cette opération. »
« Quand on a annoncé aux parents qu’on gardait des enfants à l’école parce qu’on ne pouvait pas les retourner, rapidement, les parents qui étaient à distance de marche sont venus porter des couvertures, des sacs de couchage, etc. »