La demande est forte pour une franchise Beiko
Le propriétaire et ses associés connaissent désormais les deux côtés de la médaille
Avec leur franchise de comptoir à tartares Küto, Antoine El-khoury et ses associés améliorent leur propre concept de restauration : les beignes artisanaux Beiko dont ils sont propriétaires des quatre succursales.
« C’est sûr qu’on voit les deux côtés de la médaille : celui des fondateurs avec Beiko et celui des franchisés avec Küto, ce qui nous donne des indices pour s’améliorer », explique Antoine El-khoury, rencontré dans l’un de ses comptoirs Beiko.
SON VRAI « BÉBÉ »
Car l’entrepreneur ne le cache pas : très bientôt, il souhaite développer un réseau de franchises pour les beignes Beiko. Il prend donc beaucoup de notes de son expérience comme franchisé avec Küto et aussi avec l’oeufrier, dont il exploite également deux restaurants à Québec.
Le vrai « bébé » du jeune entrepreneur, c’est définitivement Beiko, un comptoir de beignes artisanaux lancé tout d’abord en 2018 dans Sainte-foy, mais qui a maintenant des succursales à Cap-rouge, Beauport et Neufchâtel.
« Je suis une vraie bibitte à sucre et, un jour, je suis allé aux États-unis pour y voir de la famille. Un de mes cousins m’a apporté une boîte de beignes artisanaux et je suis tombé sous le charme », raconte Antoine El-khoury, qui a voulu ramener le concept au Québec.
SORTIR DE QUÉBEC
C’est avec ses beignes « décadents » et avec des « saveurs novatrices » que l’entrepreneur souhaite se distinguer des Tim Hortons et Krispy Kreme déjà bien implantés au Québec.
« Ce n’est pas parce qu’ils font des beignes que ce sont les seuls qui peuvent être sur le marché », selon Antoine El-khoury.
« Je crois qu’il y a vraiment une niche. » C’est au travers des ouvertures d’autres comptoirs Beiko que l’entrepreneur et ses associés se sont portés acquéreurs de franchises Küto et l’oeufrier, « pour ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier ».
« Ça allait aussi aiguiser nos sens comme entrepreneurs », ajoute-t-il.
La prochaine étape est donc de passer de franchisé à franchiseur, d’ouvrir des Beiko et de « sortir de Québec ».
« Je crois qu’on est rendu à 26 demandes de franchises dans notre boîte courriel », illustre l’entrepreneur.
« Lévis, Saint-nicolas, on a aussi beaucoup de demandes pour des centres d’achats. »
LES BEIGNES PEUVENT SURVIVRE
Il est aussi question de consolider les quatre succursales déjà existantes pour faire face à l’inflation qui se fait particulièrement sentir dans le milieu de la restauration.
Antoine El-khoury croit toutefois que les beignes peuvent survivre à l’inflation en étant « réconfortants et rassembleurs ».
« Tu peux acheter une boîte de six beignes à 22 $ et quand même gâter toute ta famille », avance-t-il.