L’industrie audiovisuelle accélère son virage vert
Des tournages plus écologiques au Québec
L’industrie audiovisuelle québécoise accélère sa transition écologique en se ralliant derrière l’initiative On tourne vert ,un programme visant à réduire l’empreinte carbone des productions cinématographiques et télévisuelles.
« Je pense que le Québec a tous les atouts pour devenir le premier territoire [au monde] où on réussit à faire des productions vertes d’un bout à l’autre, a indiqué la directrice générale du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ), Christine Maestracci, en marge d’une table ronde organisée avec plusieurs diffuseurs québécois.
On est dans une position privilégiée sur ce plan-là grâce notamment à l’hydroélectricité. Ça pourrait être intéressant pour le Québec de se positionner de cette façon-là [sur l’échiquier mondial]. »
Tous les grands diffuseurs québécois – dont Radio-canada, Télé-québec, Bell Média et Québecor – étaient réunis, hier matin, à la Cinémathèque québécoise pour annoncer leur soutien au programme On tourne vert, lancé par Québecor et le BCTQ il y a trois ans.
Les diffuseurs présents ont profité de l’occasion pour signer une charte dans laquelle ils se sont engagés à réduire l’empreinte écologique de leurs productions.
UN ATOUT
Selon Christine Maestracci, le virage vert de l’industrie audiovisuelle québécoise pourrait devenir un atout supplémentaire pour attirer des tournages étrangers.
« Les producteurs étrangers sont extrêmement sensibilisés aux tournages écoresponsables, rappelle-t-elle. Ce sont souvent les premiers qui nous demandent si on a des programmes et des initiatives vertes. On peut les rassurer sur le fait que la plupart des gens dans notre industrie sont capables de travailler sur des plateaux écoresponsables. »