Un succès sur toute la ligne
La Fondation Aléo a amassé près de 200 000 $ pour les athlètes de Québec et de Chaudière-appalaches
Pour sa première activité de levée de fond à Québec intitulée À table pour les athlètes, la Fondation Aléo était comblée de la réponse de la communauté d’affaires qui a répondu « présente » à l’occasion d’un événement festif qui s’est déroulé hier sur l’heure du lunch au Terminal de croisière dans le Vieux-port.
La présence de 240 personnes d’affaires au lunch cabane à sucre a permis à Aléo de récolter une somme de 195 500 $, qui sera versée aux athlètes des régions de Québec et de Chaudière-appalaches.
L’encan crié dont les trois prix étaient un voyage pour deux aux Jeux olympiques de Paris d’une durée de quatre jours, une conférence de Pierre Lavoie ainsi qu’une sortie en ski de fond et un souper gastronomique avec Alex Harvey a permis de récolter une somme de 23 000 $.
Les deux personnes qui ont remporté la sortie de ski avec Harvey ont demandé et obtenu en bonus la présence du paternel Pierre qui était sur place pour l’occasion.
« La somme amassée va au-delà de nos espérances, a mentionné la directrice générale Patricia Demers. On espérait recueillir une somme variant entre 140 000 $ et 150 000 $. Notre président (Martin Lavigne) a fait un bon travail comme encanteur et les donateurs ont été exceptionnels. Dans un encan crié, tu ne sais jamais à quoi t’attendre. L’encan crié est la cerise sur le sundae .»
BOURSES
« Les montants amassés permettront de distribuer 30 bourses de 2000 $ à 4000 $ l’automne prochain à des étudiants-athlètes de la région, poursuit Demers, une ancienne joueuse étoile de basketball avec les Stingers de Concordia. Ça fait longtemps qu’on voulait venir à Québec et on ne pouvait pas espérer mieux pour une première. On sera de retour l’an prochain. »
Un événement similaire s’est déroulé à la Gare Windsor à Montréal avant la pandémie. Sous la présidence d’honneur de Laurent Duvernay-tardif, la cagnotte avait atteint 325 000 $.
« Au net, les deux événements sont similaires parce que ça coûtait une fortune de louer la Gare Windsor, a précisé Demers. Pour l’an prochain, on souhaite passer de 30 tables de huit personnes à 40 tables. Il y a beaucoup d’athlètes dans la région et les besoins sont immenses. »
DES BOURSIERS RECONNAISSANTS
Un total de 37 personnalités sportives étaient présentes, dont 33 boursiers de la Fondation au fil des ans, qui se sont mélangée aux gens d’affaires. Porte-parole de l’événement, Alex Harvey estime qu’aleo joue un rôle essentiel auprès des athlètes.
« Pour un athlète en développement qui n’a pas la visibilité et accès à des commanditaires, ce sont des années charnières et cruciales dans sa carrière, a expliqué le fondeur qui a pris sa retraite en 2019. La présence d’aléo est très importante. »
Laurent Dubreuil abondait dans le même sens. « Chaque dollar compte dans le développement d’un athlète, a souligné le patineur de vitesse longue piste qui a remporté deux médailles au mondial par distances et sprint cette année. Tu n’es pas assez bon pour obtenir un brevet de Sports Canada et la contribution d’aléo devient doublement importante. »
Dubreuil se souvient encore très bien quand il a reçu sa première bourse d’aleo à l’âge de 13 ans.
« Je revenais d’une compétition à Montréal avec mon père quand nous avons reçu l’appel, a-t-il raconté. Je me sentais chanceux et privilégié. Ce fut un moment spécial. Au-delà de l’appui financier, des gens croyaient en moi et en mon potentiel. Ça valait la peine de poursuivre mon rêve. »
La première bourse de Valérie Maltais provenait d’aléo par le biais de Saputo. « Cette bourse de 5000 $ a fait une grosse différence, a souligné la médaillée d’argent à la poursuite par équipe au mondial à Calgary. Ça débutait bien ma carrière. J’avais pu m’acheter de nouvelles bottines et renouveler mon équipement. »