QUELS ESPOIRS OBTIENDRONT UN CONTRAT ?
Il n’y a pas que Lane Hutson qui pourrait bientôt rejoindre le Canadien
Le bassin d’espoirs du Canadien de Montréal est plein à craquer – il le sera davantage après le repêchage de 2024 – et le nombre de contrats qui pourront être distribués est limité. Bref, il y a beaucoup de candidats, mais il y aura peu d’élus.
Pour plusieurs espoirs, la date limite approche. Le Canadien devra bientôt leur soumettre une offre sans quoi il perdra leurs droits. En ce moment, le club utilise 45 des 50 contrats qu’il peut offrir selon la convention collective. Dans un tel contexte, chacun d’eux vaut son pesant d’or. Qui recevra une offre, qui perdra son lien avec l’organisation? Les jeux ne sont pas faits, mais nous avons une certaine idée des préférences de l’étatmajor et de la cote de certains espoirs à l’interne. Survol de la situation.
Lane Hutson
La question n’est pas si, mais quand Hutson rejoindra le Canadien en fin de saison. Si Boston University perd en demi-finale ou en finale régionale de la NCAA, matchs qui auront lieu les 28 et 31 mars (au besoin), Hutson pourrait rejoindre le Tricolore pour ses neuf dernières rencontres de la saison, à partir du 2 avril contre les Panthers de la Floride. Toutefois, si Boston University se qualifie pour le Frozen Four, Hutson pourrait rejoindre le CH au plus tôt le 12 avril si son équipe s’incline en demi-finale du championnat national le 11 avril. Dans le cas d’une participation en finale, Hutson ne pourrait participer qu’aux deux derniers matchs de la saison du Tricolore, contre les Red Wings de Detroit.
Adam Engstrom
Si l’on se fie aux propos tenus par le défenseur dans un entretien avec le Tvasports.ca, 2023-2024 sera la dernière saison d’engstrom en Suède avant de débarquer en Amérique du Nord. Or, son club dans la SHL, Rögle, s’est qualifié pour les séries éliminatoires et a battu Timrå en huitièmes de finale puis balayé Farjestad en quarts. Engstrom ne peut donc pas rejoindre le Rocket ou le Canadien tout de suite, mais parions qu’il signera un contrat d’entrée dès que ce sera possible. Cela apparaît comme une formalité.
Luke Tuch
Tuch évolue avec Hutson au sein de Boston University. Ainsi, les mêmes règles s’appliquent. Ce qui est différent dans le cas de Tuch, c’est l’échéancier pour le mettre sous contrat. Si ce n’est pas fait d’ici le 15 août, le Canadien perdra ses droits, alors que Hutson pourrait retourner dans la NCAA sans anicroche la saison prochaine. Même si Tuch n’a pas été dominant dans la NCAA sur le plan des statistiques offensives, l’organisation semble attachée à lui et en parle en bien. Il s’agit d’un attaquant de puissance avec un bon gabarit dont les aptitudes se transposent bien dans la Ligue nationale de hockey, au sein d’un troisième ou quatrième trio.
Jared Davidson
Davidson détient un contrat LAH à l’heure actuelle. Il a montré de belles choses par moments à sa saison recrue chez les professionnels, mais ce ne sera probablement pas suffisant pour décrocher une entente valide dans la Ligue nationale. Le Canadien perdra ses droits s’il ne lui offre rien d’ici le 1er juin. Le club de Montréal pourrait le prolonger dans la Ligue américaine pour gagner du temps et assurer une certaine profondeur à Laval.
Cédrick Guindon
Le CH a repêché cet attaquant de 5 pieds 10 pouces au quatrième tour en 2022 et espérait aux dernières nouvelles en faire un autre Rafaël Harvey-pinard. Guindon ne joue pas pour autant du mauvais hockey dans la Ligue de l’ontario (OHL) avec l’attack d’owen Sound, mais ses statistiques ont régressé par rapport à l’année dernière. Le Canadien perdra ses droits s’il ne lui offre rien d’ici le 1er juin. Il serait étonnant que Guindon obtienne un contrat d’entrée, mais il pourrait recevoir un contrat de la Ligue américaine.
Miguël Tourigny
Le petit défenseur québécois détient un contrat de la Ligue américaine, mais il a passé toute la saison avec les Lions de Trois-rivières sans jamais être rappelé. En 54 matchs dans L’ECHL, il a tout de même amassé 35 points, dont 8 buts, mais il a compilé un différentiel de -22. Le directeur général du Rocket, John Sedgwick, pourrait lui offrir un autre contrat des ligues mineures. Ses droits viennent à échéance le 1er juin.