Le Journal de Quebec

Gabrielle Boudreau a fait le bon choix

- CÉDRIC BÉLANGER

Avant d’embarquer dans l’aventure de Révolution, l’année dernière, Gabrielle Boudreau a failli accepter un autre contrat de danse qu’on lui offrait en se disant qu’elle pourrait faire les deux en même temps, puisque de toute manière, « je ne me rendrai pas loin dans cette émission-là ».

La production de la compétitio­n de danse de TVA lui a conseillé de bien penser à son affaire, et l’artiste de Petit-rocher, au Nouveau-brunswick, a décidé de « faire Révolution àfond».

« En plus, j’haïs prendre des décisions dans la vie et j’haïs dire non. Je veux tout faire. Je me sens comme un enfant de 10 ans qui rêve de faire ça et tout d’un coup, on me dit, tiens, choisis », dit la jeune femme de 22 ans, que

Le Journal a rencontrée, jeudi, avant la première à Québec du spectacle Révolution en tournée.

Quel excellent choix ! Au terme d’un passionnan­t parcours qui a ému et émerveillé les téléspecta­teurs, Gabrielle Boudreau est devenue la première soliste à remporter Révolution en cinq saisons.

UN NUMÉRO MARQUANT

Son numéro en demi-finale, dans lequel elle dénonçait les violences sexuelles au son de Juste une femme, d’anne Sylvestre, a particuliè­rement marqué les esprits.

Portée par l’adrénaline, elle dit ne plus se souvenir de sa performanc­e qui avait bouleversé les juges. « C’est comme un grand trou dans ma mémoire. »

En le revoyant par la suite, elle dit avoir ressenti de la fierté.

« J’étais troublée, j’ai trouvé que ça avait bien ressorti. Je suis fière d’avoir eu le courage de le faire, avec toute la pression qu’il y avait. »

On ne le réalise pas vraiment quand on regarde

Révolution, mais derrière chaque prestation d’une à deux minutes à l’écran, il y a plus d’une centaine d’heures d’ouvrage et de sueur.

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