Week-end exceptionnel pour les restos
Les touristes ont afflué en grand nombre dans le Vieux-québec durant la longue fin de semaine de Pâques
La longue fin de semaine de Pâques aura permis aux restaurateurs de la capitale nationale de faire de bonnes affaires, notamment grâce à l’affluence de touristes.
Aux alentours du Château Frontenac et de la porte Saint-louis, les visiteurs étaient nombreux hier en début d’après-midi, malgré la grisaille qui s’installait dans le ciel.
Des touristes tant de la couronne de Montréal que des États-unis ou de Dubaï ont été croisés par Le Journal, tous de passage pour la longue fin de semaine.
UN TRÈS BON ACHALANDAGE
Les clients étaient au rendez-vous, tant dans les restaurants que dans les bars, confirme le président d’action promotion Grande Allée, Jonathan Ollat.
« On a eu un très bon night life [...] il y en a qui ont voulu en profiter avant les derniers jours du week-end qui se passent plus souvent en famille », observe M. Ollat.
Selon lui, les taux d’occupation des hôtels du secteur étaient « très bons », les touristes étant donc nombreux dans les rues de Québec.
LA MÉTÉO A AIDÉ BEAUCOUP
C’est ce qu’a aussi constaté Yannick Parent, propriétaire de nombreux restaurants dans le Vieux-québec.
« Pâques, c’est toujours très bon ! lancet-il en entrevue avec Le Journal. La température nous aide beaucoup cette année. »
Le soleil et les températures plus chaudes étaient effectivement de la partie lors des derniers jours.
Les données d’achalandage étaient toujours préliminaires hier en fin d’avant-midi, mais M. Parent pouvait déjà qualifier son samedi d’« exceptionnel ».
LES NO-SHOWS N’ONT PAS ÉTÉ UN ENJEU
À l’instar de certains restaurants de la grande région de Montréal, ceux de Québec doivent aussi composer avec des réservations annulées à moins de 24 h d’avis.
« On est pognés avec ça ! » lâche Yannick Parent, qui affirme toutefois « être sauvé » par les clients qui passent par hasard devant ses enseignes.
« En étant dans le Vieux-québec, on a beaucoup de gens qui marchent et qui s’arrêtent. »
Le restaurateur affirme qu’il doit y avoir un effort de sensibilisation auprès de la clientèle.
« C’est toujours un enjeu auquel on est très attentifs car ça peut vite venir gruger notre chiffre d’affaires. Mais je dirais qu’en postpandémie, on a vraiment senti une conscientisation de la part des clients », affirme pour sa part Jonathan Ollat.
Pendant le temps des Fêtes, un restaurant de Québec avait même vu 30 % de ses réservations d’une soirée ne pas être respectées, occasionnant d’importantes pertes de revenus.